La Grande-Bretagne va demander à des experts internationaux indépendants de vérifier ses conclusions sur l'empoisonnement par un agent innervant d'un ex-espion russe sur son territoire à l'origine d'une crise internationale avec la Russie, a indiqué le ministre britannique des Affaires étrangères.
Dans un article du Frankfurter Allgemeine dont des extraits ont été rendus publics jeudi, Boris Johnson explique que le gouvernement et la police britanniques ont pris contact avec l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) dans ce but. "Nous travaillons pour leur donner la possibilité de confirmer nos analyses d'une manière indépendante", écrit le chef de la diplomatie britannique.
De son côté, le conseiller à la sécurité nationale britannique Mark Sedwill a déclaré devant les membres de l'Otan que l'attaque de l'ancien agent double russe Sergueï Skripal à l'aide d'un agent neurotoxique constituait un problème pour l'ensemble des alliés. "Ce qui s'est produit à Salisbury est le dernier exemple d'une stratégie claire de comportement dangereux et illégal de l'Etat russe et cela concerne l'ensemble de l'Alliance", a dit Sedwill dans un communiqué lu devant la presse. "Nous soutiendrons les alliés confrontés à des menaces similaires", a-t-il ajouté.
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