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Equateur: le cas Assange "au point mort"

Le projet de médiation proposé par l'Equateur au Royaume-Uni pour résoudre le cas de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks réfugié à l'ambassade équatorienne à Londres depuis 2012, est "au point mort", a reconnu vendredi la chef de la diplomatie.
"Concernant la médiation, je dois le dire très franchement: c'est au point mort, car pour une médiation il faut deux parties. L'Equateur y est disposé mais pas nécessairement l'autre partie", a déclaré Maria Fernanda Espinosa à des journalistes, faisant référence au Royaume-Uni.

Le 9 janvier, le gouvernement équatorien a annoncé rechercher une "médiation" pour trouver un accord avec le Royaume-Uni sur la situation "insoutenable" de Julian Assange.
"Nous explorons la possibilité d'une médiation (...) Il pourrait s'agir d'un pays tiers ou d'une personnalité", avait alors annoncé la chef de la diplomatie équatorienne Maria Fernanda Espinosa.
L'Equateur avait annoncé deux jours après avoir accordé en décembre au fondateur de Wikileaks la nationalité équatorienne, et demandé à Londres de lui reconnaître un statut diplomatique qui lui aurait permis de quitter l'ambassade sans être arrêté par la police britannique.
Mais le Royaume-Uni a refusé d'accorder ce statut.
Craignant une extradition vers la Suède pour un viol présumé qu'il nie, Julian Assange, un Australien actuellement âgé de 46 ans, a trouvé asile en 2012 à l'ambassade d'Equateur à Londres.
Ce pays était alors présidé par Rafael Correa, grande figure de la gauche sud-américaine, qui a nargué Washington en donnant l'asile au fondateur de WikiLeaks.

La police britannique a précisé qu'elle arrêterait M. Assange s'il sortait de l'ambassade parce qu'en 2012 il n'avait pas respecté les conditions de la liberté sous caution qui lui avait été octroyée.
Mi-février, la justice britannique a une nouvelle fois refusé de lever le mandat d'arrêt visant l'Australien.
"L'Equateur est conscient que la justice du Royaume-Uni doit être respectée", a souligné Mme Espinosa vendredi, ajoutant dans la foulée: "nous avons une très bonne relation avec ce pays".
La ministre a répété que Quito allait continuer à protéger Julian Assange et à "chercher des mécanismes, des voies" pour tenter de trouver une solution.
"Trouver une voie de sortie est un défi commun à l'Equateur, au Royaume-Uni et à la personne qui est protégée", a-t-elle conclu.

Le projet de médiation proposé par l'Equateur au Royaume-Uni pour résoudre le cas de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks réfugié à l'ambassade équatorienne à Londres depuis 2012, est "au point mort", a reconnu vendredi la chef de la diplomatie. "Concernant la médiation, je dois le dire très franchement: c'est au point mort, car pour une médiation il faut deux parties....