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Proche-Orient: Washington demande à l'ONU son soutien à son futur plan de paix

Jared Kushner, gendre de Donald Trump et intermédiaire au Proche-Orient, et Jason Greenblatt, envoyé spécial du président américain, ont demandé mardi aux membres du Conseil de sécurité leur "soutien" au futur plan de paix qu'ils préparent pour le Proche-Orient, selon des diplomates.

Cette demande, accompagnée d'aucune précision sur le plan en cours d'élaboration ni sur son calendrier, a été faite lors d'une réunion informelle d'une heure à l'ONU entre les deux responsables américains et les ambassadeurs des quinze membres du Conseil de sécurité.
Elle s'est tenue mardi après une longue et rare allocution du président palestinien Mahmoud Abbas défendant l'idée d'une conférence internationale mi-2018 pour relancer la paix, rejetant une médiation américaine unique et réclamant une pleine reconnaissance à l'ONU de la Palestine.

La réunion se voulait "secrète", a indiqué mercredi un diplomate sous couvert d'anonymat. "C'était utile mais il y a eu peu d'éléments vraiment spécifiques ou nouveaux. Pas de précision sur le délai de présentation du plan américain", a raconté une autre source, également sous couvert d'anonymat.

Les deux responsables américains ont été extrêmement "aimables et chaleureux". "Ils ont réclamé le soutien des membres du Conseil de sécurité" à leur futur plan "lorsque le moment sera venu" de le rendre public, ont précisé également sous couvert d'anonymat plusieurs diplomates ayant assisté à la discussion.

Selon un responsable américain cité mercredi par le quotidien Washington Post, MM. Kushner et Greenblatt ont assuré que l'approche américaine n'était pas "biaisée" au profit d'Israël et que leur "plan global" comporterait "des choses difficiles" à accepter pour les deux parties.

Ils ont aussi expliqué aux ambassadeurs que leur volonté de ne garder que pour un très petit comité les éléments de leur projet, qui est sérieux --"13 mois de travail"--, avait pour objectif d'assurer sa réussite, selon des diplomates.

Interrogés sur la conférence internationale réclamée par M. Abbas comme point de départ d'un "mécanisme international" pour une paix durable au Proche-Orient, certains diplomates ont émis des doutes.
"On va voir si les Palestiniens poussent vraiment pour cela". Tout le monde "va attendre de voir ce que les Etats-Unis vont proposer. La prochaine étape sera les propositions américaines", a résumé l'un d'eux.

La tenue d'une telle conférence pourrait être décidée par le Conseil de sécurité, où Washington a un droit de veto, initiée par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, voire par l'Assemblée générale des Nations unies dont les décisions sont non contraignantes.

Jared Kushner, gendre de Donald Trump et intermédiaire au Proche-Orient, et Jason Greenblatt, envoyé spécial du président américain, ont demandé mardi aux membres du Conseil de sécurité leur "soutien" au futur plan de paix qu'ils préparent pour le Proche-Orient, selon des diplomates.Cette demande, accompagnée d'aucune précision sur le plan en cours d'élaboration ni sur son calendrier,...