Le président des Kataëb, Samy Gemayel, qui mène campagne contre la corruption notamment dans le dossier des déchets, a affirmé, mercredi, après une rencontre avec le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi, qu'il n'y aurait plus de place pour "le compromis et le replâtrage".
"Nous sommes convaincus qu'il n'y a plus de place pour le compromis et le replâtrage, a déclaré M. Gemayel. Les prochaines élections législatives qui doivent avoir lieu le 6 mai sont une étape importante pour le peuple libanais afin qu'il décide de la performance politique qu'il souhaite". "Tout ce qui nous importe, c'est que le citoyen libanais obtienne ses droits, a-t-il ajouté.
"Notre mission est de surveiller le travail du pouvoir qui lui doit trouver des solutions à ces crises, a encore dit M. Gemayel. Nous souhaitons que la République libanaise redevienne souveraine, libre, indépendante loin de la corruption et des intérêts personnels".
Le ton est monté mardi entre le chef des Kataëb et le ministre de l’Environnement, Tarek el-Khatib, au sujet du dossier des déchets, à l’heure où le Haut Comité de secours (HCS) supervisait le nettoyage du littoral du Metn, inondé d’immondices depuis dimanche.
La polémique avait éclaté lundi après la publication de photos de déchets déversés sur la côte allant de Bourj Hammoud, à Beyrouth, à Zouk, dans le nord de Beyrouth. Dès le lendemain, le ramassage de ces ordures recouvrant les plages à la faveur de la tempête ayant balayé le Liban la semaine dernière a débuté.
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