La Turquie ripostera immédiatement en cas de menace provenant de l'ouest de la Syrie, a prévenu mercredi son Conseil national de sécurité.
L'annonce, dimanche, de la formation d'un corps de gardes-frontières arabo-kurde qui aurait le soutien de la coalition conduite par les Etats-Unis a scandalisé la Turquie qui y voit une atteinte à ses intérêts.
Selon le Conseil national de sécurité, la décision des Etats-Unis va à l'encontre des préoccupations sécuritaires d'Ankara qui considère les milices syriennes arabo-kurdes YPG comme le prolongement du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation que la Turquie, comme les Etats-Unis et l'Union européenne, qualifient de terroriste.
Le gouvernement turc ne permettra pas que se forme une "armée terroriste" à ses frontières, a prévenu le Conseil dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion de cinq heures.
"Toutes les mesures seront prises" et toutes les armes confiées aux combattants kurdes seront confisquées sans délais, a-t-il ajouté.
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