Merci tante Sylvie

Tante Sylvie,
Je n'oublierai jamais le jour où je suis arrivé dans votre bureau, après avoir multiplié les « déboires » académiques, causés par mon engagement précoce en politique, et ce au détriment de ma discipline et de mes résultats scolaires.
Vous avez vous-même décidé, cette année-là, de mon transfert à l'Athénée de Beyrouth, dont vous étiez la cofondatrice et la propriétaire, au plus grand plaisir de mes parents qui s'inquiétaient pour mon avenir.
Me connaissant depuis tout petit, votre gentillesse habituelle avait eu un autre effet sur moi ce jour-là. Vous veniez de m'inculquer un sens des responsabilités qui ne m'a plus quitté et qui, malgré ma persistance dans la poursuite de mes activités de l'époque, m'aura fait aboutir à l'obtention de mon bac.
Depuis, j'ai toujours vécu avec un profond sentiment de reconnaissance pour ce que vous, l'Athénée – et les précieux conseils de son directeur Antoine Hayek – avez fait pour moi.
Enfin, je vous écris ces quelques mots pour vous exprimer ce que je n'ai malheureusement pas eu le temps de vous dire assez : Merci.