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Lifestyle - Mode

Ignasi Monreal, un nouveau magicien chez Gucci

Un des visuels de la collection Gucci printemps/été 2018 « Utopian Fantasy » par Ignasi Monreal. Photo Artwork by Ignasi Monreal

« Voici le titan Atlas. Puni par Zeus, il est condamné à porter le ciel sur ses épaules. Il est en pyjama parce qu'il travaille de sa maison. » Atlas, en l'occurrence, Méditerranéen moustachu, regard dolent, parapluie illustré de constellations, assis sur un pic montagneux dans la posture du Penseur de Rodin, a les deux pieds, chaussés des nouveaux sabots Gucci (modèle blanc), posés sur un globe terrestre. Au-dessus de son pyjama, il porte un imper Gucci. À côté de lui est posé le tout dernier sac masculin de la griffe florentine, rempli de pommes d'or, et orné d'abeilles et d'étoiles.
Un exemple parmi d'autres de la brillantissime campagne pour la collection croisière 2018 créée pour Gucci par le jeune et prodigieux illustrateur et artiste visuel catalan Ignasi Monreal.
Le succès de ces illustrations à la fois oniriques et hyperréalistes qui avaient pour thèmes la mythologie grecque et le célèbre film d'animation Spirited Away (Le Voyage de Chihiro) de Hayao Myazaki, a incité Gucci à reconduire sa collaboration avec Monreal pour sa campagne publicitaire printemps/été 2018.
Sous le thème Fantaisie utopique, l'artiste et illustrateur espagnol Ignasi Monreal se concentre cette fois-ci sur les trois éléments, terre, mer et ciel. Les œuvres d'art d'un réalisme photographique étonnant nous invitent à entrer dans un monde magique et étrange, d'une sensualité et d'un surréalisme hallucinants. Truffées de détails surprenants et de personnages fantastiques, les peintures numériques d'Ignasi Monreal mettent en scène des figures obsédantes à la croisée de la culture populaire, des œuvres des grands maîtres et d'un imaginaire propre à cet artiste de 27 ans qui a vu sa carrière exploser à même pas 23 ans.
La campagne publicitaire Gucci printemps/été 2018 qui sera lancée en janvier 2018 nous emporte sous l'océan en compagnie de sirènes glamour, ou dans les nuages pour une pêche aux...avions. Quels que soient les éléments dans lesquels nous plonge Monreal, tous sont prétextes à rendre follement désirables les modèles et accessoires de la prochaine saison.
On reconnaîtra, parmi les clins d'œil de l'artiste, les références et révérences faites entre autres à Jan Van Eyck et son Portrait de Giovanni Arnolfini, à Jérôme Bosch et son Jardin des délices, à John Everett Millais et son Ophélie. Tout ce beau monde ne répugne pas à accueillir dans sa ronde une Blanche Neige décalée, illustrée sur le pull d'une femme endormie dans le décor de Disney.
Une collaboration qui montre une fois de plus que la mode ne veut plus se contenter d'accompagner un art de vivre, mais devenir un art à part entière quitte à commencer par en être le support.

« Voici le titan Atlas. Puni par Zeus, il est condamné à porter le ciel sur ses épaules. Il est en pyjama parce qu'il travaille de sa maison. » Atlas, en l'occurrence, Méditerranéen moustachu, regard dolent, parapluie illustré de constellations, assis sur un pic montagneux dans la posture du Penseur de Rodin, a les deux pieds, chaussés des nouveaux sabots Gucci (modèle blanc), posés...

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