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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Sur le Liban, le dernier mot des États-Unis revient au Pentagone

Manifestation à Beyrouth contre la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d'Israël, le 26 décembre 2017. AFP / ANWAR AMRO

Le Liban paiera-t-il le prix de sa prise de position hostile aux États-Unis dans l'affaire du statut de Jérusalem? Une question qui se pose dans les milieux officiels après les menaces de l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Nikki Haley, envers les pays qui ont voté en faveur d'une résolution condamnant la décision de Washington de désigner Jérusalem comme capitale d'Israël.

Interrogé par L'Orient-Le Jour, un diplomate a assuré que la position du Liban par rapport à Jérusalem « est une position de principe » et que le pays du Cèdre n'aurait pas pu faire autrement.

À la question de savoir si l'administration Trump va couper les aides militaires octroyées au Liban, un responsable libanais répond à L'OLJ par la négative. Selon lui, « le Liban ne sera pas sanctionné car le Pentagone, qui a le dernier mot en ce moment en ce qui concerne la situation au Liban, ne l'accepterait pas », de même pour l'armée américaine qui connaît l'importance de l'armée libanaise dans la préservation de la paix et dans la lutte contre les cellules terroristes.

Le ministère américain de la Défense a octroyé dernièrement au Liban une aide militaire de 120 millions de dollars. Il compte également livrer plusieurs types d'armes, de munitions et des hélicoptères ainsi que du matériel de travail pour la lutte antiterroriste.

Qu'en est-il des aides américaines accordées aux réfugiés et aux niveaux de l'éducation et du développement ? La Maison-Blanche décidera-t-elle de mettre un terme à son aide dans ces domaines-là ? Pour le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, la question ne se pose pas en ces termes, et la position du Liban est claire. « Personne ne pourra échanger nos principes contre des donations, quelles qu'elles soient », a-t-il récemment écrit sur son compte Twitter.

 

 

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commentaires (3)

Non, le Liban n'est pas un dekkan privé de Gébran Bassil à ses cousins, ses copains et ses coquins. Le Liban appartient à tous les Libanais qui l'aiment exclusivement et qui se dévouent uniquement pour lui.

Un Libanais

16 h 16, le 27 décembre 2017

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Commentaires (3)

  • Non, le Liban n'est pas un dekkan privé de Gébran Bassil à ses cousins, ses copains et ses coquins. Le Liban appartient à tous les Libanais qui l'aiment exclusivement et qui se dévouent uniquement pour lui.

    Un Libanais

    16 h 16, le 27 décembre 2017

  • ILS AIDENT FINANCIEREMENT ET MATERIELLEMENT L,ARMEE ? HARO SUR LE BAUDET EN LACHANT D,AUTRES MEGA GAFFES AU SOMMET !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 42, le 27 décembre 2017

  • "Personne ne pourra échanger nos principes contre des donations, quelles qu'elles soient" nous dit-il. Mais c'est normal, tant que sa po-poche se remplie et qu'il n'est pas affecté par cette mesure, il peut laisser a la plebe le soin de deguster les coupes budgetaires. Saddam/Bashar/Hafez/Mouammar/KimJungUn/etc... ont tous eu la meme attitude...CQFD

    George Khoury

    07 h 43, le 27 décembre 2017

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