Paris s'est engagée mercredi à devenir une ville sans animaux sauvages dans les cirques, mais sans fixer d'échéance et en renvoyant au gouvernement la responsabilité d'une interdiction, un "petit pas en avant" pour les écologistes.
La présence d'animaux sauvages dans des spectacles est de plus en plus critiquée en France, où 65 communes ont déjà banni les cirques qui en possèdent.
Mais le gouvernement n'est pas allé jusqu'à les interdire, contrairement aux 41 pays qui ont déjà sauté le pas, dont 19 en Europe.
Mercredi, tous les élus parisiens ont voté ce vœu de la maire socialiste Anne Hidalgo, au terme d'un débat passionné sur les animaux sauvages dans les cirques et la maltraitance animale en général.
Le débat avait été relancé après qu'un tigre qui s'était échappé d'un cirque à Paris, a été abattu par son propriétaire le 24 novembre dernier.
Les "animaux sauvages dans les cirques ne sont pas bien traités. Ils sont exploités à des fins d'amusement et cela heurte de plus en plus de Parisiens", a estimé Jacques Boutault, un élu écologiste de la capitale.
Ce voeu est "une avancée même si cela ne va pas assez loin", a-t-il ajouté, en le qualifiant de "petit pas en avant".
La mairie de Paris prévoit d'organiser des réunions avec les propriétaires de cirques pour trouver une solution pour leurs animaux sauvages en captivité, sans mettre en péril leur activité.
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