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Bahreïn nie toute entrave aux soins de santé pour un dignitaire chiite

Le gouvernement de Bahreïn a nié vendredi avoir entravé les soins médicaux accordés au plus haut dignitaire chiite du pays, l'ayatollah Issa Qassem, sur fond de craintes pour la santé de cette figure de l'opposition.

Le ministère de la Santé a indiqué dans un communiqué avoir envoyé une équipe de deux médecins qui a examiné le religieux dimanche à Diraz, une banlieue de la capitale Manama où il est de facto assigné à domicile.

La famille de cheikh Qassem a ensuite refusé des soins médicaux complémentaires fournis par le gouvernement, a précisé le ministère, assurant ne pas avoir "retardé la mise à disposition de soins".
La famille du septuagénaire a confirmé cette semaine avoir décliné une offre des autorités proposant d'envoyer une équipe médicale choisie par leurs soins, au motif qu'elle craignait qu'il soit arrêté ou transféré.

Considéré comme le chef spirituel de la majorité chiite et officiant comme imam et prédicateur dans une mosquée de la localité de Diraz, cheikh Issa Qassem est connu pour ses critiques contre le pouvoir sunnite de Bahreïn.

Jeudi, Cheikh Maytham Salman, représentant le Centre de Bahreïn pour les droits de l'Homme et le Centre inter-religieux de Bahreïn, avait affirmé que la vie du dignitaire chiite était "en danger".
"Nous avons affaire à un meurtre au ralenti", a-t-il asséné.
Cheikh Qassem ne s'est jamais publiquement exprimé sur sa santé, mais selon Amnesty International, il souffre d'hypertension, de diabète et de troubles cardiaques.

Bahreïn est le théâtre de troubles sporadiques depuis la répression d'un mouvement de contestation lancé en février 2011 dans la foulée du Printemps arabe. Le pouvoir nie toute discrimination envers les chiites et accuse régulièrement l'Iran de "tentatives de déstabilisation".

Les ONG internationales dénoncent souvent les violations des droits de l'Homme à Bahreïn, Amnesty International accusant le pouvoir d'avoir "une tolérance zéro vis-à-vis d'une opposition pacifique".

Le gouvernement de Bahreïn a nié vendredi avoir entravé les soins médicaux accordés au plus haut dignitaire chiite du pays, l'ayatollah Issa Qassem, sur fond de craintes pour la santé de cette figure de l'opposition.
Le ministère de la Santé a indiqué dans un communiqué avoir envoyé une équipe de deux médecins qui a examiné le religieux dimanche à Diraz, une banlieue de la...