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Lifestyle - Mode

Si Marco Polo était un hippie

Etro automne-hiver 2017-2018. Photo DR

Tout ce que nous avons aimé (ou pas) sur les runways des semaines de la mode, tout ce que nous avons abondamment vu et commenté sur les réseaux sociaux et dans les pages des magazines est désormais en boutique. Sortis de leur décor, coupés de leur musique, figés sur des mannequins de vitrine au lieu de se mouvoir sur les plus beaux corps de la planète, nous plairont-ils toujours autant ? La réponse est souvent oui, tant certaines marques ont leurs inconditionnels, quoi qu'elles fassent.
C'est le cas de la griffe Etro, issue d'une maison tapissière reconvertie dans le vêtement. On ne parlera pas ici de mode, mais d'identité, d'un style à nul autre pareil, qui semble à chaque fois sorti d'une malle de caravanier. Une fois de plus, chez Etro, c'est le grand retour de Marco Polo à Venise. Mais un Marco Polo exceptionnellement déniaisé, cet hiver, et transformé en hippie des années 60 fraichement débarqué de Katmandou. Tricots afghans, caftans en soie plissée, minirobes envahies de motifs cachemire, vestes et chemises en patchwork de motifs ethniques non identifiés, brocards, léopards et chinoiseries, tout un jamboree tribal représenté par des chefs de tribus inconnues de la géographie et de l'ethnologie. Et pourtant, cela fonctionne. Ce mélange d'opulence, de rareté, de somptuosité, d'associations insolites et d'humour reproduit l'impression exacte que l'on peut avoir en pénétrant dans un cabinet de curiosités.
« J'ai essayé de faire quelque chose de joyeux, des collisions et des explosions de couleurs », a souligné la créatrice Veronica Etro.
Dans le mille.

Tout ce que nous avons aimé (ou pas) sur les runways des semaines de la mode, tout ce que nous avons abondamment vu et commenté sur les réseaux sociaux et dans les pages des magazines est désormais en boutique. Sortis de leur décor, coupés de leur musique, figés sur des mannequins de vitrine au lieu de se mouvoir sur les plus beaux corps de la planète, nous plairont-ils toujours autant ?...

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