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Karen Klink

Ce qu’en dit le professeur - Michèle Standjofski

Je me souviens des premiers projets de Karen Klink à l'ALBA : des licornes roses, des papillons multicolores et des abeilles – sans dard – butinant des fleurs et des fleurs et des fleurs. C'était sirupeux, ça ne me plaisait pas et je voyais bien que ça ne lui plaisait pas non plus. Puis il y a eu le déclic, suivi d'un virage à 180 degrés et... l'explosion ! Des fleurs, il y en avait toujours, dans les nouvelles images de Karen Klink, mais piquantes, carnivores, sulfureuses, toxiques, et surtout foisonnantes. Exit la décoration, place à l'expression exubérante, aux expérimentations les plus hardies et aux prises de risques les plus culottées. Étonnamment, dans sa métamorphose, elle n'avait rien perdu de sa fraîcheur. Il restait même, dans les rares centimètres carrés vides de ses magnifiques collages, quelque chose du côté girly de ses débuts. Mais là, ça me plaisait, et à elle aussi. Un vrai bonheur que de voir un vrai talent se dessiner, une vraie personnalité se construire, et de l'accompagner, un peu, au tout début du chemin.

* Michèle Standjofski est bédéiste, illustratrice et professeure de bande dessinée et d'illustration à l'Académie libanaise des beaux-arts.

Je me souviens des premiers projets de Karen Klink à l'ALBA : des licornes roses, des papillons multicolores et des abeilles – sans dard – butinant des fleurs et des fleurs et des fleurs. C'était sirupeux, ça ne me plaisait pas et je voyais bien que ça ne lui plaisait pas non plus. Puis il y a eu le déclic, suivi d'un virage à 180 degrés et... l'explosion ! Des fleurs, il y en avait...

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