Rechercher
Rechercher

Sport - Tennis – Masters dames

La bataille pour le trône s’est ouverte

Pour la première journée de poules, Pliskova écrase Williams, et Muguruza domine Ostapenko.

De gauche à droite : Karolina Pliskova, Simona Halep, Garbiñe Muguruza et Elina Svitolina assistant au tirage au sort des groupes du Masters, vendredi dernier. Alors que six des huit participantes peuvent espérer détrôner Halep et terminer la saison à la 1re place du classement WTA. Le tournoi, doté de 7 millions de dollars en prix, s’annonce très ouvert cette année. Roslan Rahman/AFP

Le Masters féminin de tennis peut rapporter très gros cette année. Sept des huit participantes sont en course pour terminer la saison à la première place mondiale, dont l'inusable Venus Williams, de retour à 37 ans dans le prestigieux tournoi, qui a débuté hier à Singapour, par la phase de poules.
L'aînée des sœurs Williams (n° 5 mondiale) n'avait plus mis les pieds depuis huit ans dans cette compétition, où le trône de Simona Halep (n° 1 mondiale depuis le 9 octobre) aiguise les appétits. Mais après plusieurs années à lutter contre une maladie auto-immune – le syndrome de Sjögren –, le totem de la WTA a retrouvé un très haut niveau. Ses deux finales en grand chelem l'ont prouvé. À Melbourne, elle avait cédé contre sa sœur Serena avant que celle-ci ne révèle sa grossesse. À Wimbledon, « Queen V » n'avait chuté que face à Garbiñe Muguruza, l'une de ses deux autres rivales dans le groupe blanc avec la championne de Roland-Garros, Jelena Ostapenko (20 ans et n° 7 mondiale).
Entre la grande Venus (1,85 m) et la benjamine de l'épreuve, qui effectue ses premiers pas dans les WTA Finals, il y a 17 ans d'écart. L'expérience de l'ancienne n° 1 mondiale (2002) est un atout non négligeable. Elle est la seule à avoir soulevé le trophée Billie Jean King, en 2008 à Doha. La seule aussi à ne pas avoir de bilan négatif contre ses sept rivales. Mais pour se donner une chance de détrôner Halep, placée dans l'autre groupe (rouge), il faudra tenir le choc contre trois joueuses plus jeunes et dotées d'un jeu d'attaque tout en puissance qui s'inspire du sien.
Pour Muguruza (n° 2 mondiale), qui a occupé le trône durant un mois cette saison, le récupérer « est un objectif important, on ne va pas se mentir ». « Je suis contente de l'avoir été (n° 1) et ce n'est pas quelque chose qui me rend nerveuse ou qui m'obsède », a souligné Muguruza, qui participe pour la troisième fois consécutive au Masters. Pour la longiligne Karolina Pliskova (n° 3 mondiale), éliminée dès la phase de poules l'an passé, c'est la seconde fois.

Halep sous pression
L'autre groupe est plus hétérogène. On y trouve deux néophytes réputées pour leur puissance : Elina Svitolina (n° 4 mondiale) et Caroline Garcia (n° 8 mondiale), qui a décroché le dernier billet qualificatif et est la seule à ne pas pouvoir briguer la place de n° 1.
Halep varie davantage le jeu grâce à une bonne main et se distingue par sa défense tout-terrain, mais peut parfois craquer sous la pression dans les grands moments, comme en finale de Roland-Garros face à Ostapenko, alors qu'elle était favorite. « Je joue mieux quand je ne pense pas à la place de n° 1 et j'ai acquis beaucoup d'expérience cette année. Je vais essayer de donner le meilleur de moi-même en me concentrant sur ce que je dois faire à chaque match », a-t-elle expliqué. Malgré déjà trois participations au Masters, dont une finale (2014), Halep ne détient pas le record dans son groupe. Caroline Wozniacki, ex-n° 1 mondiale (aujourd'hui n° 6), en compte quatre entre 2009 et 2014. La finaliste de l'édition 2010 (et demi-finaliste deux autres fois en 2009 et 2014) se singularise par un jeu de relanceuse.
Hier, pour la première journée de poules, Plisvoka a inauguré le Masters par une brillante victoire sur Williams, qu'elle a étouffée en deux sets (6-2, 6-2). Dans le premier set, Plisvoka (25 ans ; 1,86 m) a pris Williams de vitesse, pour gagner cette manche en une demi-heure et une cadence infernale, en prenant la balle très tôt, avec peu de déchets dans son jeu. Dans la seconde manche, Williams a eu sa chance à 1-1 en obtenant deux balles de break. Mais Pliskova les sauvait, avant de faire le break dans le jeu suivant pour mener 3-1 puis 4-1. C'en était fait des chances de Williams, qui perdait une ultime fois son service à 5-2, où elle sauvait trois balles de match avant de céder sur la quatrième.
Après Pliskova, Muguruza a fait très bonne impression dans ce groupe blanc. Elle a dominé Ostapenko (6-3, 6-4). Muguruza, lauréate à Wimbledon, a la plupart du temps contrôlé les opérations dans cette partie. Dans le premier set, elle a pris le premier service de son adversaire pour mener 2-0 et a remporté une manche marquée par plusieurs breaks et débreaks en tenant son service à 5-3. Dans la seconde manche, elle a encore réussi le premier break, sur un revers puis un coup droit dans le filet d'Ostapenko, pour mener 2-1 puis 3-1. À 5-1, alors qu'elle semblait s'acheminer vers une victoire facile, Muguruza s'est alors fait une petite frayeur en laissant Ostapenko revenir à 5-4, avant de conclure sur son service. Grosse révélation d'une année 2017, qui l'a vue bondir du 44e au 7e rang mondial, Ostapenko a commis dans cette rencontre trop de fautes directes pour pouvoir prétendre à la victoire.
L'autre groupe, le rouge, commence aujourd'hui. Et dans une année où le trône a connu cinq propriétaires (Angelique Kerber, Serena Williams, Karolina Pliskova, Garbiñe Muguruza et Simona Halep), le tournoi s'annonce très ouvert.
Source : AFP

Le Masters féminin de tennis peut rapporter très gros cette année. Sept des huit participantes sont en course pour terminer la saison à la première place mondiale, dont l'inusable Venus Williams, de retour à 37 ans dans le prestigieux tournoi, qui a débuté hier à Singapour, par la phase de poules.L'aînée des sœurs Williams (n° 5 mondiale) n'avait plus mis les pieds depuis huit ans...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut