Le bloc parlementaire du Courant du Futur s'est dit étonné d'absence de sanctions, selon lui, contre les Brigades de la Résistance affiliées au Hezbollah, en rappelant que les sentences à l'encontre du cheikh islamiste Ahmad el-Assir, principal responsable des affrontements de Abra (Liban-sud) en août 2013, et de ses hommes, étaient sévères.
"Nous sommes étonnés des sanctions sévères dans l'affaire des affrontements de Abra, au moment où ce genre de sanctions ou d'accusations à l'égard des membres des Brigades de la résistance est inexistant", a déploré le bloc affilié au Premier ministre, Saad Hariri.
Le cheikh salafiste libanais Ahmad el-Assir, jugé par le tribunal militaire pour les affrontements de Abra en 2013 a été condamné jeudi à mort. Le procès portait sur les affrontements qui avaient eu lieu en juin 2013 à Abra, dans la banlieue de la ville de Saïda (Liban-Sud), entre des islamistes menés par le chef religieux et l'armée libanaise. Dix-huit soldats et onze miliciens avaient été tués dans ces combats. Recherché depuis, Ahmad el-Assir avait été arrêté en août 2015 à l'aéroport de Beyrouth, alors qu'il s'apprêtait à prendre l'avion.
Selon certains milieux, des membres des Brigades de la résistance, affiliés au Hezbollah, avaient également pris part aux combats contre Ahmad el-Assir.
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