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Moyen Orient et Monde - Syrie

Paris appelle Moscou à faire cesser les raids aériens sur Idleb

Dans la ville détruite de Jisr el-Chkour (province d’Idleb), des ruines encore fumantes après les bombardements aériens russes et syriens. Des milliers de familles ont fui la ville, ainsi que celle de Jabal el-Zawiya, pour trouver refuge dans des zones rurales moins exposées aux raids quotidiens, ont rapporté des travailleurs humanitaires. Mohammad el-Bakour/AFP

La France a condamné, hier, les récents bombardements aériens du régime syrien et de ses alliés sur la province d'Idleb, qui ont fait des dizaines de morts civils, et a appelé la Russie à empêcher la poursuite de ces raids.
« La France condamne les bombardements aériens auxquels l'armée de Bachar el-Assad et ses alliés ont procédé ces derniers jours, qui ont frappé la population civile et des hôpitaux dans la région d'Idleb et au nord de Hama. Ces actions sont une violation du droit international humanitaire », a déclaré la porte-parole du Quai d'Orsay, Agnès Romatet-Espagne. « La France appelle la Russie et les alliés du régime de Damas à faire respecter les engagements pris à Astana et empêcher la poursuite de ces bombardements », a poursuivi Mme Romatet-Espagne.
La province d'Idleb, contrôlée en grande partie par les jihadistes de Tahrir el-Cham (ex-branche d'el-Qaëda en Syrie appelée alors Front al-Nosra), est visée depuis deux semaines par des bombardements intenses des forces prorégime et russes. La province a pourtant été désignée comme « zone de désescalade », lors des négociations à Astana (Kazakhstan) entre la Russie et l'Iran, alliés de Damas, et la Turquie, soutien de la rébellion. Mais la région est aussi l'un des derniers bastions de la rébellion armée.
De leur côté, des secouristes proches de l'opposition ont accusé les aviations russe et syrienne d'avoir tué au moins 150 civils et d'en avoir blessé des dizaines d'autres, en un peu plus d'une semaine de bombardements intensifs sur la région d'Idleb. Cette campagne aérienne, après une trêve de six mois, a été lancée à la suite d'une vaste offensive, déclenchée la semaine dernière, de Tahrir el-Cham contre des zones tenues par les forces loyalistes à Hama, au sud d'Idleb. « Nous avons retiré 152 corps et nous avons secouru 279 civils depuis le début de la campagne de bombardements de la Russie et du régime », a dit Salem Abou el-Azem, l'un des responsables des services de secours de la Défense civile, affiliée à l'opposition, à Idleb. Il a ajouté que des cadavres continuaient d'être extraits des décombres des bâtiments détruits par ces raids aériens.

Preuves à l'appui
Le ministère russe de la Défense a rejeté hier ces accusations, qualifiant de « charlatans » les secouristes de la Défense civile. « L'aviation russe ne bombarde pas les zones résidentielles dans les régions densément peuplées pour éviter les pertes civiles », a affirmé le général Igor Konachenkov dans un communiqué. Moscou, qui dit s'en prendre exclusivement à des extrémistes islamistes, dément régulièrement les accusations selon lesquelles l'armée russe vise délibérément des infrastructures et des installations médicales pour contraindre les rebelles à accepter des trêves locales, qui rétablissent de fait l'autorité du régime de Bachar el-Assad sur les zones concernées.
La Défense civile et d'autres travailleurs humanitaires affirment disposer des preuves de la destruction de six hôpitaux, de cinq centres de la Défense civile et de centrales électriques durant les premiers jours de cette campagne aérienne, ainsi que de tirs visant des camps de civils déplacés par les combats. Les rebelles et des témoins disent différencier aisément les avions russes des appareils syriens, car les premiers volent à haute altitude et effectuent des bombardements dévastateurs.
La campagne aérienne a débuté par des bombardements intensifs sur des villes du sud d'Idleb, où les jihadistes sont fortement implantés. Ces derniers se sont toutefois éparpillés, ces derniers jours, dans la plupart des localités de cette province frontalière de la Turquie. En outre, des milliers de familles ont fui des villes telles que Jisr el-Chkour et Jabal el-Zawiya, pour trouver refuge dans des zones rurales moins exposées aux bombardements quotidiens, ont rapporté des travailleurs humanitaires.

Source : agences

La France a condamné, hier, les récents bombardements aériens du régime syrien et de ses alliés sur la province d'Idleb, qui ont fait des dizaines de morts civils, et a appelé la Russie à empêcher la poursuite de ces raids.« La France condamne les bombardements aériens auxquels l'armée de Bachar el-Assad et ses alliés ont procédé ces derniers jours, qui ont frappé la population...

commentaires (3)

CA FAIT PARTIE DE LA CONNIVENCE MASTODONTO/OURSIENNE !

LA LIBRE EXPRESSION

21 h 03, le 29 septembre 2017

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Commentaires (3)

  • CA FAIT PARTIE DE LA CONNIVENCE MASTODONTO/OURSIENNE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 03, le 29 septembre 2017

  • C'est bien , call me on my cell phone. ........lol....

    FRIK-A-FRAK

    18 h 25, le 29 septembre 2017

  • Paris est tellement puissant que la Russie va s'exécuter tout de suite En attendant, la Russie est bien installée en Syrie, avec troupe , armes et bagages Ce n'est pas le blabla de Macron qui les impressionne

    FAKHOURI

    12 h 13, le 29 septembre 2017

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