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Dernières Infos - Liban

Le pouvoir a mis le Liban en péril, selon les Kataëb

Le parti Kataëb a estimé lundi que le pouvoir avait "mis le Liban en péril" en laissant le Hezbollah négocier avec les islamistes.

"Le pouvoir politique en place assume la responsabilité d'avoir renoncé à la souveraineté nationale, d'avoir exposé l'armée libanaise et les Libanais au danger, d'avoir laissé négocier le Hezbollah et ses alliés régionaux et d'avoir privé l'armée d'une victoire complète contre les terroristes qui ont été exfiltrés, échappant ainsi à la justice", indique un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire du bureau politique du parti qui a appelé à l'ouverture d'une enquête parlementaire sur ce sujet.

La bataille victorieuse de l'armée libanaise contre le groupe Etat islamique à la frontière libano-syrienne s'était soldée par un accord entre l'EI et le Hezbollah sur l'évacuation des combattants islamistes vers la Syrie et la remise des dépouilles de dix soldats libanais pris en otage par l'EI.

Par ailleurs, les Kataëb ont fait assumer au gouvernement la responsabilité de la non-tenue des élections législatives partielles à Tripoli et dans le Kesrouan. Pour rappel, les sièges de Michel Aoun (Kesrouan), Badr Wannous (Tripoli), décédé le 5 janvier 2017, et Robert Fadel (Tripoli), qui a présenté sa démission le 30 mai 2016, sont toujours vacants. L'article 41 de la Constitution stipule qu'une partielle doit être organisée dans un délai de deux mois en cas de vacance d'un siège à la Chambre, sauf si l'on se trouve à moins de six mois des élections générales. Celles-ci sont prévues en mai 2018.

En outre, le parti dirigé par Samy Gemayel a réaffirmé se tenir aux côtés des habitants de Mansourieh et de Aïn Saadé, dans le Metn, qui manifestent contre le projet d'installation de lignes de haute tension dans ce secteur.

Le parti Kataëb a estimé lundi que le pouvoir avait "mis le Liban en péril" en laissant le Hezbollah négocier avec les islamistes.
"Le pouvoir politique en place assume la responsabilité d'avoir renoncé à la souveraineté nationale, d'avoir exposé l'armée libanaise et les Libanais au danger, d'avoir laissé négocier le Hezbollah et ses alliés régionaux et d'avoir privé l'armée...