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Moyen Orient et Monde - Conflit

Tokyo et Séoul appellent à sanctionner Pyongyang face à un Poutine inflexible

Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, et le président russe, Vladimir Poutine, hier à Vladivostok. Michael Klimentyev/Sputnik/AFP

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe et le président sud-coréen Moon Jae-in ont plaidé hier pour de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord auprès de Vladimir Poutine, inflexible dans son appel à privilégier le dialogue. En première ligne, Tokyo et Seoul appellent à une réponse sévère depuis que Pyongyang a revendiqué dimanche l'essai d'une bombe H. Aux côtés de Vladimir Poutine et du président sud-coréen sur la scène d'un forum économique à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe, Shinzo Abe a appelé à « exercer la plus grande pression possible sur la Corée du Nord » pour forcer le régime de Kim Jong-un à « abandonner ses programmes nucléaire et de missiles de manière complète, vérifiable et irréversible ».
Mais Vladimir Poutine, qui a jugé mardi des sanctions « inefficaces » car les Nord-Coréens selon lui « mangeront de l'herbe mais ne renonceront pas au programme » nucléaire, a répété hier qu'il jugeait « impossible d'intimider » la Corée du Nord et a dit espérer un retour « au bon sens » pour éviter « un conflit à grande échelle ». Après trois heures d'entretien avec Shinzo Abe, il a répété la position (russe) : « Le règlement de la situation (...) n'est possible que par des moyens diplomatiques », sans se prononcer explicitement sur le texte présenté mercredi à l'ONU.

« Mesures nécessaires »
Alimentant les craintes de surenchère, Séoul et Washington ont achevé hier en Corée du Sud le déploiement du bouclier antimissile américain Thaad visant à contrer la menace nord-coréenne, en dépit de violentes manifestations et de protestations diplomatiques « vigoureuses » de Pékin.
À l'ONU, les États-Unis, soutenus par le Royaume-Uni et la France, veulent passer au vote dès lundi, mais l'attitude de la Chine et de la Russie, qui ont adopté les dernières sanctions mais peuvent bloquer ce texte grâce à leur droit de veto, reste incertaine. Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a néanmoins semblé effectuer une ouverture en disant approuver le principe de « mesures nécessaires ». Il a cependant prévenu que « les sanctions et les pressions » sur le régime de Kim Jong-un ne pouvaient constituer que « la moitié de la clef pour résoudre » cette crise.

Source : AFP

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe et le président sud-coréen Moon Jae-in ont plaidé hier pour de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord auprès de Vladimir Poutine, inflexible dans son appel à privilégier le dialogue. En première ligne, Tokyo et Seoul appellent à une réponse sévère depuis que Pyongyang a revendiqué dimanche l'essai d'une bombe H. Aux côtés de Vladimir...

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