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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit

Des « oui » d’amour et un Ghosn en effigie...

Les mariés, Bassem el-Jisr et Raëda Daouk.

Daouk on the bridge...
À l'entrée du BIEL, on se serait cru à quelques minutes d'un début de concert. Il s'agissait en fait de la procession des invités au mariage de Bassem el-Jisr (fils de Mona et Khaireddine) et de Raëda Daouk (fille de Rola et Walid). L'événement a réuni 1 100 personnes, dont une majorité de jeunes, qui, sous les stroboscopes, ont fait la bringue jusqu'au petit matin. La soirée a débuté aux sons de l'orchestre philharmonique de Michel Fadel, avant de culminer avec la superstar Ragheb Alamé, qui a entamé son tour de chant vers 1h30, soulevant de joie public, toutes générations confondues. Il a été suivi, à 2h30, par une prestation d'exception du chanteur, musicien et DJ jamaïquain, Shaggy, qui, avec ses reggae, RnB et pop couplés au morceau Jenno notto, a réveillé les insatiables démons de la danse. C'était une soirée musicalement dingue, aussi fun que colorée, rythmée en diable et plein de paillettes. Le wedding planner, Ziad Raphaël Nasser, a bien fait les choses.

Mais il n'y avait pas que les décibels : le décor floral signé Marwan Hamza offrait un tourbillon de pivoines, d'hortensias et de roses blanches, ainsi qu'une cascade de fleurs de sept mètres de haut et de quatre de large, sous laquelle a été dressé le gâteau, énorme pièce montée, garnie de fleurs blanches en pâte à sucre. Digne d'une princesse. Le dîner, concocté par Cat&Mouth, déclinait des desserts aux fruits rouges. Et clin d'œil à la famille Jisr, les tables étaient affublées de noms de ponts connus dans le monde.

La jolie mariée, sa maman et sa grand-mère maternelle Raëda Kassar étaient habillées par Élie Saab. Sa téta paternelle, Neemat Daouk, en Tony Ward, était entourée de ses sœurs Nadia Sabra, Souad Naja et Samia Jemjigül, mais aussi des membres de la famille, comme Ali et Anbra Dabbous, Raya Daouk, Khaled et Hanifé Salam, Amine et Kay Daouk, Ayman Issam Daouk, ou Alia Daouk et son époux Paul Sabbagh. Également de la fête, le jeune financier chez Bloomberg à Londres, Youssef Entabli, et la ravissante Nadine Fadi Daouk, qui avaient célébré leur union, il y a juste un mois, au palais Mir Amine, à Beiteddine.

Le landerneau politico-socio-économique était au rendez-vous : ont été notamment spottés l'ancien chef d'État Michel Sleiman, les deux ex-Premiers ministres Nagib Mikati et Fouad Siniora, et les anciens ministres Samir Mokbel, Bahige Tabbara, Samir el-Jisr, Maurice Sehnaoui et Sejaan Kazzi, tous accompagnés de leurs épouses respectives. Présents également : Mouna Hraoui, Alia Solh, les députés Alain Aoun et Mohammad Kabbara, le président du CDR Nabil el-Jisr, Ghaleb Mahmassani, Farouk Jabre, Riad et Nada el-Assaad, Yasser Sabra, Gaby Tamer, Ferial Takieddine, Marwan et Soha Hakim, Raja Trad, Karim et Joëlle Hamadé, Rami et Dima Doueidy, etc. La liste est longue...

 

Pop au Chouf
Non, ce n'était ni la fête des potiers ni celle des produits du terroir qui a été l'attraction du domaine de Bkerzay. Le site a accueilli le mariage de Lara Salman et de Georges Moawad, qui ont opté pour le style champêtre, faisant craquer les férus de la nature en général, les amoureux de la vallée de Deir Dourit, au Chouf, en particulier. Mais les invités retiendront bien d'autres choses : l'arrivée du marié escorté d'une zaffé baalbakiote, et le bonheur affiché de ses parents, Soraya et le général Tannous Moawad ; la maman de la mariée, Nada Hourié, véritable boute-en-train qui n'a pas délaissé la piste de danse ; papa Ramzi (Salman) submergé d'émotion et qui n'a pas manqué de crooner À ma fille, la magnifique chanson de Charles Aznavour, une prestation Formidable qui a fait couler les larmes des deux tétas, Nadimé Hourié et May Salman, sans oublier, naturellement, le menu de Hussein Hadid, qui a mis toutes les papilles en ébullition.

Tous les copains et copines étaient là, notamment Dalia Joumblatt, Karina Arab, Jean-Pierre Habis, Tala Mortada, Zeina Harmouche, Sayf et Tina Diab, Ghazi Bohsali, Nadia Doukhi et Jorge Cortes, Sari Haïdar, Farès et Karim Haffar, Rawan el-Baba, Maria Alieh, Marwan Kobeissi, Omar et Rhea Aridi, Karl Moussali, Talia Fatte, Jad Souaid, Hachem Naboulsi, la créatrice de bijoux Karma Salman, et bien évidemment Évita Moawad, Tamara Salman, Zeina Takieddine et Karim Salman, sœurs et frère des mariés. Cette jeunesse très glam rock a mis sens dessus dessous le dance floor, entraînée par les rythmes endiablés du groupe Postcards et les platines d'Yves Khoury, de Base (Bassel Naaman) et Jade.

Sept cents invités ont festoyé ce soir-là. Parmi eux, les anciens ministres Salah Salman, Adel Hamieh et Waël Bou Faour, accompagnés de leurs épouses ; l'ex-chef d'état-major des forces armées, le général Walid Salman, Sami et Salwa Salman, Nayla Arab, Michel Moawad, Georges Moawad, Ricardo et Youmna Karam, l'écrivain Raymond Khoury, Najoie Rayess, Carla Henoud et d'autres encore. Walid et Nora Joumblatt sont restés le temps de boire un pot à la santé des mariés. Des cousins, ne manquaient qu'Amal et Georges Clooney !

 

« Chaque Libanais est fier... »
LibanPost a honoré le tout-puissant PDG de l'alliance Renault-Nissan en éditant un timbre à son effigie. Carlos Ghosn est une des rares personnalités de la philatélie libanaise à être ainsi timbrée de son vivant, mais aussi le premier homme d'affaires mis à l'honneur. Pour célébrer l'événement, le président du conseil d'administration de LibanPost, Khalil Daoud, a organisé une cérémonie au Yacht Club de Zaitounay bay, à laquelle ont participé le ministre des Télécommunications, Jamal Jarrah, et une centaine d'invités, triés sur le volet. Parmi eux, cheikh Fouad el-Khazen, Maurice Sehnaoui, Christian Mecattaf, Mario Saradar, le père Salim Daccache, ancien recteur de Notre-Dame de Jamhour, où Carlos Ghosn avait suivi ses études scolaires. Dans la revue du Collège datée de l'année 1971, ses camarades de terminale le décrivent comme « un chahuteur professionnel » ! Quelques amis de classe se sont d'ailleurs associés à la cérémonie, notamment Robert Wehbé, Dr Jad Nehmé, Roger Mouraccadé et Pierre Najjar. Notons aussi la présence de Nayla Moawad, de Robert et Viviane Debbas, le représentant de Nissan au Liban Fayez Rasamny, de Serge Brunst, Ramzi Accaoui, Misbah et Mona Ahdab, Élie Saab, Nicolas et Michèle Garzouzi, Nayla de Freige, Ricardo et Youmna Karam, Ziyad Baroud, Chakib Cortbaoui, Albert Bassoul, Danielle de Picciotto, Fadi et Carine Rahmé, et les philatélistes chevronnés et pionniers, Abdo Ayoub et Billy Karam.

L'hommage de Khalil Daoud à l'homme d'affaires qui « s'est démarqué par ses exploits à l'échelle internationale tout en restant très fortement enraciné dans sa terre d'origine » a été applaudi vivement par Raphaël et Joumana Debbané, Georges Abou Jaoudé, Carlos et Nada Abou Jaoudé, Paul et Lara Audi, Pierre Heneiné, May el-Khalil, Hoda et Élie Baroudi, May Daouk, Fouad et Sandra Abou Nader, Shérine Salam, et Rony Alpha. Et parce que Carole Ghosn a tenu à ce que cet événement soit une surprise pour son époux, ce dernier, pris au dépourvu, n'avait pas préparé un discours. Mais il s'en est quand même sorti avec mention très bien ! Ce n'est pas pour rien qu'il fait figure d'exception dans l'univers des grands patrons : il est le seul à diriger simultanément deux multinationales dont les sièges se situent à 10 000 km l'un de l'autre. Ajoutez la présidence du groupe russe Avtovaz, le constructeur de Lada, et l'addition donne le vertige : l'empire géré par Carlos Ghosn compte 400 000 salariés dans 200 pays, vend 8,5 millions de véhicules par an et affiche un chiffre d'affaires de plus de 100 milliards d'euros. Comme l'a bien dit le ministre Jarrah, « chaque Libanais est fier de vous ». Cette fierté-là se lisait d'ailleurs dans les yeux de la sœur de Carlos, Claudine Bicahara de Oliveira, et de la famille de Carole, sa mère Greta Malas (avec son mari Arfan), son frère Alain Nahas et sa fille Tara Marshi.

 

ditavonbliss@hotmail.com

Daouk on the bridge...À l'entrée du BIEL, on se serait cru à quelques minutes d'un début de concert. Il s'agissait en fait de la procession des invités au mariage de Bassem el-Jisr (fils de Mona et Khaireddine) et de Raëda Daouk (fille de Rola et Walid). L'événement a réuni 1 100 personnes, dont une majorité de jeunes, qui, sous les stroboscopes, ont fait la bringue jusqu'au petit...

commentaires (4)

Les fêtes coûteuses est un genre de distribution de la richesse en faveur de l'économie. il s'agit d'une aubaine pour des centaines de travailleurs. Je pense que les personnes aisées devraient en organiser davantage pour laisser profiter les artisans dans tous les métiers. Vives les mariés S'agissant du timbre à l'effigie de M. Ghosn je pense qu'il fallait décaler un peu la fête...

Shou fi

09 h 07, le 22 novembre 2018

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Commentaires (4)

  • Les fêtes coûteuses est un genre de distribution de la richesse en faveur de l'économie. il s'agit d'une aubaine pour des centaines de travailleurs. Je pense que les personnes aisées devraient en organiser davantage pour laisser profiter les artisans dans tous les métiers. Vives les mariés S'agissant du timbre à l'effigie de M. Ghosn je pense qu'il fallait décaler un peu la fête...

    Shou fi

    09 h 07, le 22 novembre 2018

  • Pourvu que ça dure! Et puis finalement, ces riches n'ont pas honte d'exhiber ainsi leur richesse alors qu'il y a des gens qui vident les poubelles pour trouver de quoi manger? Vergogna!

    Georges MELKI

    12 h 46, le 21 novembre 2018

  • Mabrouk aux mariés...Mais franchement, qu'est-ce qu'on en a fiche de ces pseudo informations? Est-ce qu'il n'y a pas des choses plus importantes au Liban, comme l'eau, l'électricité, les inondations et les embouteillages, l'absence de gouvernement et l'incurie de nos élites politiques, le rétrécissement des espaces de liberté, la gestion des réfugiés syriens, la paupérisation de pans entiers de la société libanaise par rapport à laquelle cette débauche de luxe et d'argent a quelque chose d'obscène...?

    otayek rene

    12 h 26, le 21 novembre 2018

  • joli marriage MABROUK j'espere que l'on ne va verifier la fiche d'impot declarees des deux parents puisque c'est la mode maintenant contre les riches

    LA VERITE

    16 h 21, le 20 novembre 2018

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