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Culture - Festival

Nehna wel Amar wel Jiran, de Mar Mikhaël à Hammana

Photo P. K.

Un piano dans une cour intérieure. Le sol est en béton. Les herbes folles et les néfliers poussent entre les immeubles. Assis sur des bancs en bois, ou debout sur les escaliers, les spectateurs fredonnent des airs de Feyrouz...

La cour est celle d'une école arménienne. Les danseuses en robes traditionnelles esquissent des pas. Elles sourient au public, tournoient, font une révérence et se retirent. Le petit Antranik qui vient d'assister au spectacle s'agrippe à sa mère, heureux de la retrouver après la performance...

Un homme aux cheveux blancs court vers sa maison, prend un vieil accordéon, rejoint ses voisins et néanmoins amis qui préparent un barbecue et trinquent en buvant de l'arak. Il joue de la musique alors qu'une jeune actrice tente de l'intéresser.

Ici, les néfliers et les grenadiers poussent entre les bâtiments ; les terrasses ne sont pas dallées et on y découvre les empreintes de pattes de chats gravées dans un béton trop frais. Ici, les maisons sont exiguës, les voisins se connaissent et la vie se déroule sous les yeux d'une profusion de saints dont les statues nichent à chaque coin de rue, devant chaque maison.

Organisé par le collectif Kahraba sur les escaliers de l'ancien cinéma Vendôme à Mar Mikhaël, le festival Nehna wel Amar wel Jiran a présenté cette année sa septième édition, sur deux week-ends. Le premier à Beyrouth, comme toujours, dans ce quartier qui se gentrifie, mais qui garde une parcelle d'âme grâce à ses vieux habitants. Et le second à Hammana, où le festival a transporté son ambiance conviviale et festive dans la nouvelle résidence d'artistes du collectif Kahraba. Pour que la lumière – de l'art – fuse...

 

 

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