« L'armée avait deux objectifs principaux qu'elle cherchait à atteindre, celui de libérer le territoire des terroristes et de connaître le sort des neuf militaires otages », a déclaré hier le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, lors d'un entretien accordé à Radio Liban. « Nous sommes un pays qui ne commet ni meurtres ni actes de représailles », a-t-il expliqué, soulignant l'engagement du Liban envers les dispositions du droit international et des droits de l'homme, et appelant à entamer main dans la main l'édification de l'État.
« Le traitement du dossier des militaires otages était très compliqué et difficile, tout au long des trois dernières années. Au début, pendant les trois premiers mois, les négociations étaient encore possibles et l'État islamique avait envoyé un médiateur qui avait aussitôt disparu », a raconté le général Ibrahim. « Depuis, il y a eu 13 autres médiateurs qui se sont avérés malhonnêtes », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs souligné que « la source qui leur a précisé l'endroit des huit militaires leur a assuré la fuite du neuvième militaire avec Daech, mais il faut encore confirmer cette information ».
Il a enfin révélé que « le cameraman Samir Kassab et les deux évêques Boulos Yazigi et Youhanna Ibrahim ne sont pas entre les mains des jihadistes de Daech, qui n'ont pas d'informations à leur propos ».
Liban
Abbas Ibrahim : Nous sommes un pays qui ne commet ni meurtres ni actes de représailles
OLJ / le 29 août 2017 à 00h00
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POUR JUSTIFIER L,INJUSTIFIABLE !
LA LIBRE EXPRESSION
13 h 00, le 29 août 2017