La visite à Islamabad de la diplomate américaine Alice Wells a été reportée à la demande du gouvernement pakistanais, auquel Donald Trump a reproché la semaine dernière de faire durer le conflit afghan.
La secrétaire d'Etat adjointe pour l'Asie du sud était attendue lundi. Donald Trump, qui a présenté sa stratégie pour l'Afghanistan lundi dernier, a ouvert la voie à un renforcement des effectifs militaires américains.
"A la demande du gouvernement pakistanais, la visite de la secrétaire d'Etat adjointe Wells a été reportée à une date ultérieure à fixer mutuellement", a déclaré un porte-parole de l'ambassade américaine à Islamabad interrogé par Reuters.
Le ministre pakistanais des Affaires étrangères reprend les mêmes termes dans un communiqué. Aucun motif n'a été avancé, mais les diplomates américains au Pakistan sont en état d'alerte depuis le discours du président.
Donald Trump a accusé Islamabad de prêter refuge à des "agents du chaos" et à des mouvements armés afghans. Réagissant à ses propos, le gouvernement pakistanais a refusé d'assumer le rôle de "bouc émissaire" et a reproché à l'armée américaine de ne pas être venue à bout de l'insurrection.
Dimanche à Karachi, la police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des manifestants issus d'un mouvement religieux étudiant qui se dirigeaient vers le consulat américain.
Vendredi, le Jamaat-ud-Dawa, organisation islamiste interdite à laquelle Washington et New Delhi ont imputé les attentats de 2008 à Bombay, a appelé à manifester dans tout le pays, mais la mobilisation est restée modeste.
La secrétaire d'Etat adjointe pour l'Asie du sud était attendue lundi. Donald Trump, qui a présenté sa stratégie pour l'Afghanistan lundi dernier, a ouvert la voie à un renforcement...
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