La coalition arabe sous conduite saoudienne a reconnu samedi qu'un raid aérien qu'elle avait menée la veille contre la capitale yéménite, Sanaa, avait fait des victimes civiles, et elle a imputé la bavure à une "erreur technique" de nature non précisée.
Le raid aérien, mené vendredi tôt dans la matinée dans le quartier de Fadj Attan, a atteint un immeuble désaffecté mais a provoqué aussi l'effondrement d'un immeuble voisin, faisant au moins 12 morts, dont six enfants, ont rapporté des habitants.
Le colonel Tourki al Maliki, porte-parole de la coalition arabe en lutte contre les rebelles yéménites houthis, qui contrôlent la capitale Sanaa, a estimé samedi que le raid visait "un objectif militaire légitime", à savoir un centre de commandement des Houthis. Il a accusé ces rebelles chiites de se servir de civils comme boucliers humains.
"Une erreur technique est à l'origine de l'accident involontaire et la maison en question n'était pas directement visée", a-t-il dit dans un communiqué diffusé par l'agence de presse saoudienne SPA.
Un haut responsable du CICR (Comité international de la Croix-Rouge) qui s'est rendu sur les lieux du bombardement, vendredi, a déclaré cependant que "D'après ce que nous voyons sur le terrain, il ne semble pas y avoir eu d'objectif militaire".
Le raid aérien, mené vendredi tôt dans la matinée dans le quartier de Fadj Attan, a atteint un immeuble désaffecté mais a...