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Sport - Basket-ball / NBA – draft

Lonzo Ball va entrer dans le grand monde

Lonzo Ball (19 ans), meneur de l’équipe de l’université UCLA, a bouclé la saison 2016/2017 du championnat universitaire avec des statistiques fort intéressantes, au point d’être souvent comparé au légendaire Magic Johnson ou à Jason Kidd. Photo DR

Annoncé depuis des mois, notamment par son omniprésent paternel, le prodige Lonzo Ball va faire à 19 ans le grand saut vers la NBA, aujourd'hui à New York lors de la draft, la bourse annuelle aux talents. Il ne lui a fallu qu'une saison avec l'équipe de l'université UCLA pour convaincre les recruteurs de NBA.
Si Ball paraît encore bien fluet, le meneur de 1,98 m pour 89 kg ne manque pas de confiance en soi, et a bouclé la saison 2016/2017 du championnat universitaire (NCAA) avec des statistiques intéressantes (14,6 points, 6 rebonds et 7,6 passes par match), au point d'être souvent comparé au légendaire Magic Johnson ou à Jason Kidd.
Ball dispose surtout d'un porte-voix très efficace, quoique très énervant : son père Lavar. Cet ancien joueur de football américain, qui s'est entraîné avec les New York Jets et les Carolina Panthers sans jamais jouer en NFL, a programmé ses trois fils pour régner sur la NBA et ne manque pas de le faire savoir au reste du monde. « Je leur dis constamment que quelqu'un, un jour, sera meilleur que Michael Jordan. Pourquoi pas eux ? Ils ont tout ce qu'il faut pour cela, ils travaillent d'arrache-pied pour y arriver », explique-t-il.

Meilleur que Curry ?
Aux yeux de Ball senior, son aîné est ainsi meilleur que Stephen Curry, le meneur de Golden State qui a conduit les Warriors, la semaine dernière, au titre 2017. Ses déclarations tapageuses lui valent déjà de solides inimitiés, notamment de la part de la superstar LeBron James, et auraient découragé plusieurs équipes de vouloir recruter son fils. Mais Lavar Ball ne s'en soucie guère et adore passer pour un casse-pieds : il a repoussé les offres des grands équipementiers, à qui il demandait un... milliard de dollars, et a lancé sa propre marque, Big Baller, qui va commercialiser des baskets à 495 dollars.
Lonzo assume très bien sa filiation : « Ce que j'admire le plus chez toi, c'est que tu te fous de ce que les gens pensent (...). Tu m'as toujours dit qu'arriver en NBA était plus facile que d'y rester, je vais montrer que tu avais raison de croire en moi », a-t-il écrit dans The Players' Tribune, samedi dernier, à l'occasion de la fête des Pères.
Si tout se passe comme son père l'a prévu, il sera rapidement rejoint en NBA par LiAngelo (18 ans), recruté à son tour par UCLA, l'université de Los Angeles qui a formé Kareem Abdul Jabbar et, plus récemment, Russell Westbrook, puis par LaMelo, âgé de 15 ans et terreur des championnats scolaires avec son lycée de Chino Hills, dans la banlieue de Los Angeles.
Lonzo Ball, qui espère être choisi en 2e position par les Los Angeles Lakers, l'équipe qu'il supporte depuis son enfance, n'est pas le joueur le plus convoité. C'est Markelle Fultz, un autre meneur de 19 ans, qui n'a passé qu'une saison dans le championnat NCAA, qui fait saliver les 30 franchises NBA. Pour rappel, ces dernières choisissent leurs joueurs dans l'ordre inverse du classement de la saison écoulée. Pour pouvoir choisir en première position et donc recruter Fultz, les Philadelphia 76ers sont parvenus, dimanche dernier, à un accord avec les Boston Celtics, qui avaient récupéré le 1er choix des Brooklyn Nets dans le cadre des transferts de Paul Pierce et Kevin Garnett en 2013.
Être choisi parmi les premiers n'est toutefois pas une garantie de succès : si LeBron James, Magic Johnson ou Shaquille O'Neal ont justifié leur statut très envié de « first pick », d'autres premiers choix ont déçu et n'ont jamais réussi à supporter cette pression. Mais Ball, préparé par son père, semble armé pour faire carrière.
Source : AFP

Annoncé depuis des mois, notamment par son omniprésent paternel, le prodige Lonzo Ball va faire à 19 ans le grand saut vers la NBA, aujourd'hui à New York lors de la draft, la bourse annuelle aux talents. Il ne lui a fallu qu'une saison avec l'équipe de l'université UCLA pour convaincre les recruteurs de NBA.Si Ball paraît encore bien fluet, le meneur de 1,98 m pour 89 kg ne...

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