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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

UE et Royaume-Uni lancent les négociations du Brexit

Londres accepte le tempo des Européens.

Le ministre du Brexit, Davis Davis (à gauche), et le négociateur en chef de l'Union, Michel Barnier, lors d’une conférence de presse hier. Emmanuel Dunand/AFP

Le Royaume-Uni et l'Union européenne ont donné hier le coup d'envoi officiel des négociations du Brexit à Bruxelles, se promettant d'être « constructifs » lors de ces tractations historiques.
Londres a accepté d'ailleurs les conditions de l'UE sur le calendrier des négociations du Brexit, se rangeant aux priorités fixées par Bruxelles concernant les droits des citoyens et le règlement financier des engagements de Londres envers l'UE. « La date d'aujourd'hui marque le début d'un périple pour le Royaume-Uni et l'Union européenne », a déclaré David Davis à l'issue de la première séance officielle de tractations historiques. « Cela va être long, mais le départ est prometteur », a assuré M. Davis.
Michel Barnier, le négociateur en chef de l'Union, a justifié l'approche « par phase » plaidée par l'UE : « Une question de bon sens », selon lui pour parvenir à un « retrait en bon ordre ». Dans un premier temps, quatre séances de négociations prévues une fois par mois entre le 17 juillet et le 9 octobre prochains ainsi que des groupes de travail constitués d'experts discuteront des sujets les plus pressants. « Une fois que nous aurons enregistré des progrès suffisants (...) et concrets, je serai le premier, comme c'est ma responsabilité, à recommander au Conseil européen de commencer en parallèle la négociation sur la façon de modeler la future relation » entre Londres et l'UE, a promis M. Barnier.
Les Britanniques voulaient discuter dès le départ de leur « relation future » avec l'UE, notamment sur le plan commercial, un « partenariat fort et spécial » selon David Davis. Mais ils ont finalement accepté le tempo des Européens.
L'une des principales incertitudes provoquées par le Brexit porte sur les droits des citoyens de l'UE qui vivent ou travaillent au Royaume-Uni, et réciproquement pour les ressortissants britanniques installés dans le reste de l'Union.

Offre britannique à venir
La Première ministre britannique Theresa May, qui a plusieurs fois dit préférer « aucun accord plutôt qu'un mauvais accord » avec l'UE, fera à ce propos une « mise au point » avec ses 27 homologues, a précisé David Davis. « Un document détaillé exposant les grandes lignes » de l'offre britannique sera ensuite publié le lundi 26 juin.
Outre le sort des expatriés, les négociations se structureront autour du « règlement financier » des engagements de Londres envers l'Union, évalué jusqu'à 100 milliards d'euros, ainsi que des « autres questions nées de la séparation », selon un document publié par le gouvernement britannique.
La question épineuse de la frontière entre l'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord est placée directement sous l'autorité de deux proches collaborateurs de MM. Barnier et Davis.
Les deux parties disposent désormais de moins de deux ans pour organiser ce divorce inédit, aux implications aussi bien économiques que géopolitiques, après plus de 40 années d'une adhésion tumultueuse.
Selon M. Barnier, les négociations devront être bouclées autour d'octobre 2018, pour laisser le temps ensuite aux Parlements européen et britannique de ratifier l'accord du retrait, prévu pour fin mars 2019.
Source : AFP

Le Royaume-Uni et l'Union européenne ont donné hier le coup d'envoi officiel des négociations du Brexit à Bruxelles, se promettant d'être « constructifs » lors de ces tractations historiques.Londres a accepté d'ailleurs les conditions de l'UE sur le calendrier des négociations du Brexit, se rangeant aux priorités fixées par Bruxelles concernant les droits des citoyens et le...

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