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Dernières Infos - Liban

Loi électorale : début du Conseil des ministres

Le gouvernement libanais, avec en tête de son ordre du jour la loi électorale, a entamé mercredi sa réunion au palais présidentiel de Baabda. Avant le début de la réunion, le président de la République Michel Aoun et le Premier ministre Saad Hariri se sont entretenus brièvement en aparté.

Après des mois de tractations et alors que le mandat (deux fois auto-prorogé) du Parlement prend fin le 20 juin, les protagonistes sont parvenus à un accord sur une nouvelle loi électorale en prévision des prochaines législatives. Ce nouveau texte qualifié de "consensuel" doit en principe être approuvé aujourd'hui en Conseil des ministres puis voté vendredi lors d'une séance plénière du Parlement.

Certaines formations, notamment le courant Marada, le parti Kataëb et le Parti socialiste progressiste, ne cachent pas leurs réserves.

Avant d'entrer en réunion, le ministre de l'Éducation nationale Marwan Hamadé a ainsi affirmé que ce nouveau texte de loi "nous ramène a davantage de communautarisme". "Personne ne sait comment on va expliquer cette loi aux citoyens, a-t-il également dit. Nous n'allons pas empêcher l'adoption de ce texte mais nous avons des réserves, notamment concernant l'âge requis pour voter et l'absence de quota réservé aux femmes".

Dans le nouveau texte de loi, aucun quota n'a été prévu pour les femmes, mais l'importance de leur représentation a été soulignée dans le préambule du texte. A ce sujet, le ministre d'État pour la Femme, Jean Oghassabian, a fait savoir qu'il allait proposer l'introduction d'un article imposant la présence d'au moins une femme dans chaque liste.

Le ministre de l'Industrie, Hussein Hajj Hassan a pour sa part confié qu'il "aurait préféré que le vote préférentiel se fasse au niveau de la circonscription et non du caza". Cette réserve a également été formulée par le ministre d'État pour les Affaires du Parlement, Ali Kanso.

Hussein Hajj Hassan a toutefois ajouté que ce nouveau texte de loi est "important parce qu'il introduit la proportionnelle pour la première fois".

De plus, le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk a indiqué qu'il allait demander "un report technique d'un an". "Nous avons besoin d'au moins sept mois pour préparer les cartes magnétisées", a-t-il ajouté. Certains médias rapportaient mardi que les législatives pourraient se tenir en mai 2018. Mais selon l'accord, la date du scrutin et la durée du report technique seront décidées par le président de la République et le Premier ministre.

Le gouvernement libanais, avec en tête de son ordre du jour la loi électorale, a entamé mercredi sa réunion au palais présidentiel de Baabda. Avant le début de la réunion, le président de la République Michel Aoun et le Premier ministre Saad Hariri se sont entretenus brièvement en aparté.
Après des mois de tractations et alors que le mandat (deux fois auto-prorogé) du Parlement...