Reporters sans frontières (RSF) a demandé l'abandon des charges qui pèsent contre l'historien Maati Monjib, et six autres journalistes et défenseurs des droits de l'Homme au Maroc, poursuivis par la justice marocaine pour "atteinte à la sécurité de l'Etat".
Une nouvelle audience dans le procès des sept activistes, débuté en novembre 2015, est prévu mercredi à Rabat, rappelle RSF dans un communiqué transmis à l'AFP.
A cette occasion, l'organisation entend "réitérer" son "soutien indéfectible aux sept journalistes" et demander aux autorités marocaines "d'abandonner les charges retenues contre eux".
Ceux-ci comparaissent libres, ils sont poursuivis notamment pour "atteinte à la sécurité de l'Etat" et pour de présumées irrégularités financières concernant un centre de recherche en communication dont M. Monjib était gestionnaire. Ils encourent des peines allant de un à cinq ans de prison, et de lourdes amendes.
Tous sont des journalistes et des contributeurs réguliers à des médias marocains, ainsi que des membres de l'Association marocaine du journalisme d'investigation (AMJI), rappelle l'organisation de défense de la presse. Trois d'entre eux ont quitté le Maroc "face aux pressions répétitives de la part des autorités marocaines", selon RSF.
Le procès a été reporté déjà cinq fois, "ce qui constitue déjà un supplice moral", accuse RSF, qui rappelle que le Maroc a reculé de deux places (133e) à son classement mondial 2017 de la liberté de la presse.
Une nouvelle audience dans le procès des sept activistes, débuté en novembre 2015, est prévu mercredi à Rabat, rappelle RSF dans...
Les plus commentés
Avion iranien : Kassem appelle le gouvernement à revenir sur sa décision, mais joue l'apaisement
Avion iranien : la tenaille de tous les dangers
Quand le Hezbollah creuse sa propre tombe