Duel entre Stephen Curry (n° 30 des Golden State Warriors) et Pau Gasol (n° 16 des San Antonio Spurs) lors du match n° 2 de la finale de conférence Ouest. Thearon W. Henderson/Getty Images/AFP
Les Golden State Warriors ont sorti l'artillerie lourde, mardi soir à domicile, pour pulvériser les San Antonio Spurs (136-100) et se détacher deux victoires à zéro dans la finale de conférence Ouest de la NBA. La charge californienne a été menée par la fine gâchette Stephen Curry, qui a fait un carton avec 29 points dont six paniers primés, face il est vrai à des Spurs privés sur blessure de deux joueurs-clés : Kawhi Leonard et Tony Parker. Au terme des deux premières rencontres, jouées à domicile dans cette série au meilleur de sept matches, et avant de se rendre au Texas pour les deux suivantes (samedi et lundi), les Warriors ont donc bien avancé vers une troisième finale NBA consécutive.
« J'ai trouvé que nous n'avions pas abordé le match n° 1 (remporté 113-111) avec un sens de l'urgence. Ce soir, les joueurs sont entrés sur le parquet avec ce sens de l'urgence et ils l'ont gardé durant 48 minutes », a commenté le coach remplaçant des Warriors, Mike Brown, qui officie en l'absence de Steve Kerr – opéré au dos –, à l'issue de la partie menée de bout en bout par ses hommes.
Dès la fin du premier quart-temps, Golden State menait 33-16. Leur avance est montée jusqu'à 28 points (72-44) à la mi-temps, pour atteindre même 31 points (106-75) dans la troisième période. « Nous voulions absolument entamer le match avec beaucoup plus d'énergie et de concentration en matière défensive afin de nous sentir un peu mieux que lors du premier quart-temps du dernier match », a expliqué Curry. Mission accomplie : seuls Jonathon Simmons (22 points) et Davis Bertans (13 points) ont dépassé les 10 points chez les Spurs, le grand LaMarcus Aldridge étant limité à... 8 points.
Aldridge dans le collimateur de Pop
« Ce n'est pas ce que j'espérais. Déçu... » lâchait le coach de San Antonio, Gregg Popovich, estimant que son équipe ne s'était pas remise psychologiquement de la blessure de Leonard lors du premier match de la série et de son absence pour le deuxième. « La seule explication que je puisse trouver, c'est qu'ils (les joueurs) n'y ont pas cru. Il faut y croire », a commenté Pop, regrettant le « manque d'intensité, de hargne » de ses hommes. Et, selon lui, c'est Aldridge qui n'a pas su se montrer à la hauteur et pallier en attaque l'absence de Leonard. « Il doit marquer. Il ne peut pas se permettre d'être timide. Il ne peut pas refuser les tirs. Il doit marquer. Il doit le faire », a martelé le coach sans chercher à expliquer la faiblesse d'Aldridge durant ce match. « Je ne vais pas le psychanalyser. Il ne le mérite pas », a dit Popovich.
Samedi, à domicile, les Spurs devront réagir, prévient Mike Brown, qui s'attend à un « combat de chiens » pouvant basculer en faveur de San Antonio si les Warriors ne sont pas prêts à se battre.
Par ailleurs, au lendemain de leur qualification pour la finale de conférence Est, les Boston Celtics ont appris mardi qu'ils allaient être les premiers à choisir un joueur lors de la prochaine draft (mercato). De quoi booster leur moral avant d'affronter les terribles Cleveland Cavaliers pour une place en finale NBA.
Source : AFP