Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

A Juno Beach Trudeau fustige les régimes nord-coréen et syrien

 Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, en visite sur une des plages de Normandie (ouest de la France) où ont débarqué les soldats canadiens en 1944, a fustigé lundi les régimes nord-coréen et syrien et les dangers qu'ils représentent pour la paix mondiale.

"Nous devons nous souvenir et travailler dur pour empêcher l'ampleur des pertes que nous avons vues au cours du 20e siècle", lors des deux guerres mondiales, a déclaré le chef du gouvernement canadien qui avait commémoré la veille le centenaire de la bataille de Vimy (nord de la France), au cours de laquelle s'étaient illustrés les soldats canadiens lors du premier conflit mondial.

"Les actions irresponsables de la part de ce régime parasite (de Corée du Nord) sont un danger non seulement pour la région (l'Asie) mais pour le monde entier", a estimé M. Trudeau, interrogé face à Juno Beach, où il s'était promené auparavant en compagnie de son épouse et de son fils.

Interrogé après l'annonce de la décision américaine d'envoyer le porte-avions USS Carl Vinson et sa flotte vers la péninsule coréenne, M. Trudeau souhaite "trouver une solution avec nos alliés" sur la Corée du Nord dont le "niveau d'irresponsabilité" sur la question nucléaire l'inquiète.

Au sujet de la Syrie, M. Trudeau a estimé que "la communauté internationale devrait faire preuve d'unité, de solidarité et de fermeté", "y compris la Russie et l'Iran qui ont besoin de jouer un rôle pour faire cesser le conflit et parvenir à une paix durable pour le peuple syrien". Moscou et Téhéran qui soutiennent le régime de Bachar el-Assad ont "une part de responsabilité" dans "l'attaque chimique contre des innocents, (...) la semaine dernière", a-t-il par ailleurs jugé.
"Nous devons aller rapidement vers la paix et la sécurité en Syrie, sans Bachar el-Assad", a-t-il ajouté.

Après avoir rencontré la presse, le Premier ministre canadien devait se rendre sur la tombe de Jean-Robert Gregoire, grand-oncle de son épouse Sophie, tué lors des combats de Normandie, un mois après le débarquement du 6 juin 1944.
Le Canada a perdu 45.000 soldats durant la Seconde guerre mondiale, et 67.000 en 1914-1918.

 Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, en visite sur une des plages de Normandie (ouest de la France) où ont débarqué les soldats canadiens en 1944, a fustigé lundi les régimes nord-coréen et syrien et les dangers qu'ils représentent pour la paix mondiale.
"Nous devons nous souvenir et travailler dur pour empêcher l'ampleur des pertes que nous avons vues au cours du 20e siècle",...