Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Nucléaire

Trump étudie ses options pour éliminer la « menace » nord-coréenne

Le porte-avions américain, l’USS Carl Vinson, en mer de Chine, le 3 mars dernier. Erik de Castro/Reuters

Le président américain veut étudier « toutes les options pour lever la menace » nucléaire nord-coréenne, a affirmé hier un proche conseiller de Donald Trump.
Annoncée moins de 48 heures après la frappe américaine punitive contre une base aérienne syrienne, la décision d'envoyer le porte-avions USS Carl Vinson et sa flotte vers la péninsule coréenne, en mentionnant clairement la menace nucléaire représentée par Pyongyang, a sonné comme un avertissement.
Le conseiller à la Sécurité nationale du président américain, le général en exercice H.R. McMaster, a qualifié hier ce déploiement de mesure de « prudence » face à un régime « paria désormais doté de la capacité nucléaire ». Interrogé sur la chaîne Fox, il a ajouté, en faisant apparemment référence aux conseillers militaires de Donald Trump, que le président leur avait « demandé d'être prêts à nous donner un éventail complet d'options pour lever cette menace contre le peuple américain et contre nos alliés et partenaires dans la région ».
De son côté, le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a estimé que Pyongyang devrait prendre note de la frappe américaine en Syrie.

« Pas de changement de régime »
Rex Tillerson a d'autre part rejeté des rumeurs sur un projet américain qui viserait à assassiner le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, disant n'être « au courant d'aucun plan de cette nature ». « Nous n'avons pas l'intention de changer le régime en Corée du Nord. Ce n'est pas notre objectif, et donc les raisons justifiant le développement d'un programme nucléaire en Corée du Nord ne sont tout simplement pas crédibles », a-t-il souligné.
Le commandement américain dans le Pacifique a annoncé samedi que le Carl Vinson, qui devait initialement aller faire escale en Australie, avait pris la route du Pacifique-Ouest depuis Singapour « par mesure de précaution ». Son porte-parole, le commandant Dave Benham, a précisé que « la menace numéro un dans la région reste la Corée du Nord, en raison de son programme de missiles irresponsable, déstabilisateur et imprudent, et de la poursuite (de ses recherches) en vue de disposer d'armes nucléaires ».
Pyongyang a considérablement accéléré ses programmes balistique et nucléaire ces derniers mois, réalisant notamment depuis le début 2016 ses quatrième et cinquième essais nucléaires. Un sixième serait imminent. Selon les services de renseignements américains, la Corée du Nord pourrait être à même de disposer d'un missile à tête nucléaire capable de frapper le sol américain d'ici à moins de deux ans.

Source : AFP

Le président américain veut étudier « toutes les options pour lever la menace » nucléaire nord-coréenne, a affirmé hier un proche conseiller de Donald Trump.Annoncée moins de 48 heures après la frappe américaine punitive contre une base aérienne syrienne, la décision d'envoyer le porte-avions USS Carl Vinson et sa flotte vers la péninsule coréenne, en mentionnant clairement la...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut