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Liban

En séance nocturne, place aux dossiers sociaux...

À la reprise de la séance à 18h, le député Okab Sakr, affilié au courant du Futur, a commencé par déplorer « un cercle vicieux », en allusion aux débats autour de la loi électorale. « Les tractations se font sur base confessionnelle et d'intérêts personnels », a-t-il regretté. « Nous vivons une crise dont l'objectif est de bloquer la naissance d'une nouvelle loi électorale. Cela nous rappelle le blocage de l'élection présidentielle », a ajouté M. Sakr, avant que le chef du bloc parlementaire du Futur Fouad Siniora ne soulève la question de la délimitation des frontières.
Nicolas Fattouche, député de Zahlé, a pour sa part répondu aux informations circulant dans certains médias et selon lesquelles il œuvrerait pour la prorogation du mandat du Parlement. « Je suis totalement contre la prorogation. Mais Dieu est témoin que j'ai formulé une mise en garde », a-t-il insisté à trois reprises, sans en dire plus à ce sujet.
Le député Ali Bazzi (Amal) a, de son côté, mis en garde contre le vide en cas d'échec au niveau des législatives. « Si nous voulons aller vers le vide, nous commettrons de la sorte un suicide, car le vide met un terme à l'État et le tue, et nous refusons cela. Il ne nous reste plus que quelques jours. Soit le pays sera apprécié à sa juste valeur, soit il sera humilié. » Ali Khreiss, membre du même bloc, a préféré axer son intervention sur « ce qui importe aux gens ». Il a donc évoqué le manque d'électricité, et d'eau, ainsi que la question de l'émigration des jeunes.
De même, Élie Marouni, député Kataëb de Zahlé, a consacré la quasi-totalité de son intervention aux problèmes de Zahlé. Il a ainsi insisté sur l'importance d'y appliquer un plan sécuritaire, et d'améliorer la situation des routes de la Békaa. À son tour, Nawar Sahili, membre du bloc parlementaire du Hezbollah, a exhorté le cabinet Hariri à accorder un soin à la région Baalbek-Hermel qui a été victime du terrorisme.
Nawaf Moussaoui, membre du même bloc, a critiqué le gouvernement pour avoir « manqué à ses obligations en matière de loi électorale ». Évoquant le budget, le député n'a pas caché son enthousiasme d'étudier cette loi une fois envoyée à la Chambre.
Élie Aoun, député joumblattiste, s'est félicité des efforts déployés par Saad Hariri pour régler le problème des réfugiés, insistant sur l'importance du retour « définitif » de ces derniers.
Dans sa longue intervention, Mohammad Kabbani (courant du Futur) a évoqué une série de dossiers épineux, dont notamment la loi électorale, et le pétrole.
La séance s'est terminée par un accroc entre Fouad Siniora et Nawaf Moussaoui (Hezbollah), sur fond de litige autour des questions du budget et des ressources gazières et pétrolières offshore du Liban. « Vous êtes un menteur », a lancé M. Moussaoui, en interrompant le chef du bloc du Futur. Ce à quoi M. Siniora a répondu : « Je ne m'adressais pas à vous dans mes propos, et je ne répondrais pas à vos accusations. »

À la reprise de la séance à 18h, le député Okab Sakr, affilié au courant du Futur, a commencé par déplorer « un cercle vicieux », en allusion aux débats autour de la loi électorale. « Les tractations se font sur base confessionnelle et d'intérêts personnels », a-t-il regretté. « Nous vivons une crise dont l'objectif est de bloquer la naissance d'une nouvelle loi...

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