Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a défendu mercredi la proposition de loi électorale avancée par le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil pour les législatives censées se tenir en juin prochain, une date irréaliste aux yeux de nombreux responsables et observateurs.
"La (proposition) de loi faite par le chef du CPL, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, est celle qui assure le plus une représentativité améliorée", a estimé M. Geagea, allié du CPL.
La formule composite proposée récemment par M. Bassil prévoit l'élection de 69 députés suivant le mode majoritaire et 59 au mode de scrutin proportionnel. Une formule qui présente également un alliage entre la proposition de loi dite orthodoxe et une proportionnelle atténuée.
Le chef des FL a révélé que sa formation effectue des contacts "depuis un mois", afin de mobiliser en faveur de la loi Bassil. Samir Geagea a également affirmé que le Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt "n'a pas d'objection" par rapport à la proposition, et "a soulevé certains points". "Nous pouvons étudier ces points car nous ne voulons pas le vide, nous voulons la tenue des élections législatives", a assuré M. Geagea, affirmant qu'il n'y avait pas d'alternative à l'accord de Taëf, signé en 1989 et ayant mis fin à la guerre qui ravageait le Liban depuis 1975.
La loi électorale en vigueur prévoit un mode de scrutin majoritaire plurinominal. Ce texte est dénoncé, du moins publiquement, par la plupart des formations politiques qui réclament le vote d'un nouveau texte. La proportionnelle intégrale ou le mode alliant majoritaire et proportionnelle, sont actuellement débattus.
"La (proposition) de loi faite par le chef du CPL, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil,...