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Les premières déclarations des candidats à la présidentielle française lors du débat

Voici les premières déclarations des 11 candidats à la présidentielle française lors du second débat qui s'est déroulé mardi soir sur BFM TV et CNews.

Marine Le Pen, Front national

"Cette élection porte un enjeu de civilisation. Je constate que, après cinq ans de droite, cinq de gauche, notre pays, la France, (...) est livré à l'insécurité galopante, est livré au désordre économique et social, est livré au terrorisme islamiste."

"Je veux rendre la parole au peuple. Je veux que l'argent des Français retourne aux Français, je veux remettre la France en ordre."

"Je ne suis ni dans le flou, ni dans le mensonge."

 

François Fillon, candidat de la droite et du centre

"(Le futur président) trouvera devant lui une situation très difficile, mais qui peut être redressée. Nous sommes en guerre. Son rôle de chef des armées sera de protéger les Français et de vaincre le totalitarisme islamique. Il sera aussi de parler clair au Américains, aux Chinois, à la Russie."

"La situation est explosive, le président et son gouvernement devront rallumer tous les moteurs de l'économie. Ils devront transformer le marché de l'emploi."

"Il faut de la force pour présider la France. Cette force, je l'ai, et je suis prêt à la mettre au service des Français."

 

Jean-Luc Mélenchon, la France insoumise

"Aujourd'hui, en me présentant devant vous, je n'ai pas de plan de carrière, je sers un combat, je veux mettre fin à la monarchie présidentielle et aux turpitudes de la caste dorée qui l'accompagne, je veux éradiquer la misère parce qu'on ne peut pas vivre heureux dans un océan de malheur quand 2.000 personnes meurent d'abandon dans la rue chaque année."

"Pour moi, la finance doit rendre l'argent c'est à elle de payer le retour au plein emploi, de payer les augmentations de salaire."

"Pour moi l'Europe reste une grande idée bien sûr, mais les traités qui l'organisent sont d'une grande calamité, c'est pourquoi je veux sortir de ces traités et faire du neuf."

"Mon projet est complet et chiffré, l'histoire de notre peuple en tête je suis prêt à gouverner."

 

Benoît Hamon, Parti socialiste

"Je veux être un président honnête. Face à la crise politique, la crise morale, la défaillance des élites françaises, le peuple français a besoin de s'unir autour d'un président honnête. Pour que vous n'ayez plus jamais honte."

"Honnête, combattant, humain : voilà qui je suis."

"Je créerai avec mon projet 1 million d'emplois."

"Monsieur Fillon propose 500.000 destructions d'emploi, il a intérêt à créer beaucoup d'emplois pour réduire le chômage."

"Qui ne voit pas qu'une entreprise est productive, quand un employé est productif."

 

Emmanuel Macron, En Marche !

"Je ne crois pas à la fatalité, ni à la fatalité de l'inaction ni à la fatalité du tic-tac entre la droite et la gauche, où tout les cinq ans on nous dit qu'il faut tout supprimer, tout remplacer."

"Notre pays est bloqué par un système politique qui ne veut plus les vraies réformes."

"Nous pouvons relever les défis."

"Je veux retrouver l'optimisme du peuple français."

 

Philippe Poutou, Nouveau parti anticapitaliste

"Moi je suis ouvrier chez Ford à Bordeaux. A part Nathalie Arthaud, je suis le seul ici à avoir un métier normal."

"[je me bats] contre ces politiciens corrompus - certains se reconnaîtront ici autour de la table."

 

Nathalie Arthaud, Lutte ouvrière

"Je veux faire entendre les intérêts des travailleurs (...) ; et j'inclus les chômeurs qui sont condamnés à ne pas travailler ; et j'inclus les retraités qui sont étranglés par le grand capital."

 

François Asselineau, Union populaire républicaine

"Comme des millions de Français, je viens d'un milieu modeste.

Ce que j'ai découvert [en accompagnant François Mitterrand et Jacques Chirac], c'est que les dirigeants français n'ont plus les manettes. Les grandes décisions sont prises par la Commission européenne, la banque centrale européenne et l'Otan.

 

Jacques Cheminade, Solidarité et Progrès

"Je suis un homme en colère contre tous ces héritiers d'un système financier qui sont ici et qui n'ont pas voulu prendre le taureau par les cornes."

"Je me bat contre cette dictature financière qui gère tout."

 

Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France

"En politique comme dans la vie il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent."

 

Jean Lasalle, Résistons

"Je suis fils de berger, frère de berger et je l'ai été moi-même."

Marine Le Pen, Front national
"Cette élection porte un enjeu de civilisation. Je constate que, après cinq ans de droite, cinq de gauche, notre pays, la France, (...) est livré à l'insécurité galopante, est livré au désordre économique et social, est livré au terrorisme islamiste."
"Je veux rendre la parole au peuple. Je veux que l'argent des Français retourne aux Français, je veux...