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Assad, "seul rempart efficace" contre Daech, selon le secrétaire général du FN

Nicolas Bay, secrétaire général du Front national, a estimé mardi que le régime de Bachar el-Assad était "le seul rempart efficace" contre l'Etat islamique en Syrie, alors qu'une nouvelle attaque à l'arme chimique a eu lieu mardi dans le nord-ouest du pays.

"Ce qu'on voit, c'est que cette attaque chimique est un crime de guerre. Il restera à déterminer par qui il a été commis. Il n'y a pas à ce stade de certitude. Attendons qu'une enquête ait lieu, la plus impartiale possible pour déterminer les responsables", a-t-il déclaré sur France 5.
Mais, a-t-il ajouté, "le seul rempart efficace sur le terrain contre Daech, c'est malgré tout le régime de Bachar el-Assad. Il faut faire preuve de pragmatisme, c'est-à-dire tenir compte de cette réalité pour éradiquer Daech. Car on fait le constat que le régime en place combat l'Etat islamique".

Affirmant toutefois que le régime syrien était "sans doute très critiquable", M. Bay a défendu l'idée que "dans les relations internationales, on n'est pas là que pour faire de la morale" et qu'il fallait "s'associer" à Bachar el-Assad pour "éradiquer" Daech.

Au moins 58 civils ont été tués et quelque 170 ont été blessés, dont des enfants, saisis de convulsions et peinant à respirer sous leurs masques à oxygène, dans un raid aérien mené sur Khan Cheikhoun, un fief rebelle et jihadiste du nord-ouest syrien.
Cette attaque aérienne a provoqué une vague d'indignation internationale. François Hollande a dénoncé la "responsabilité" de Bachar el-Assad, la Maison Blanche a durci le ton à l'encontre du président syrien, et Londres y a vu "toutes les caractéristiques d'une attaque du régime".
L'armée syrienne a démenti catégoriquement avoir utilisé "toute substance chimique ou toxique".

Nicolas Bay, secrétaire général du Front national, a estimé mardi que le régime de Bachar el-Assad était "le seul rempart efficace" contre l'Etat islamique en Syrie, alors qu'une nouvelle attaque à l'arme chimique a eu lieu mardi dans le nord-ouest du pays.
"Ce qu'on voit, c'est que cette attaque chimique est un crime de guerre. Il restera à déterminer par qui il a été commis. Il n'y...