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Culture

Édition

Les droits de l'homme, Judas et le néant

Dans l'un des catalogues des éditions L'Harmattan du mois de févier figurent trois ouvrages écrits par des auteurs libanais, qui méritent attention. Ce sont, par ordre de présentation :
– Charles Malik : un défenseur des droits de l'homme, par Sayed Matar. L'ouvrage est ainsi présenté : « Dans un monde pluriel divisé par le sectarisme idéologique et religieux, comment ne pas faire appel aux idées et valeurs éternelles ? Et comment y parvenir si ce n'est par la voie d'une fine compréhension du sens de l'histoire universelle ? Telle est l'idée phare de la pensée de Charles Malik, qu'il sut défendre par son combat passionné pour les droits de l'homme. Cette étude originale tente d'atténuer les paradoxes d'une pensée inclassable qui manie avec audace liberté et tradition, Occident et Orient. » (Coll. Pensée religieuse et philosophique arabe, 280 pages, 2017.)
– Par ailleurs, figure dans le catalogue un ouvrage de notre ministre de l'Information, Melhem Riachi : Judas l'Iscariote, la méprise, un ouvrage paru aux éditions Saër el-Machrek, et dont Jean Riachi a assuré la traduction.
Il est ainsi présenté : « Après la mise en croix de Jésus, Judas, désespéré, se pend. Pour l'Église, il s'agit d'un ultime repentir. Pour l'auteur, c'est le désespoir d'avoir été trompé. Mais Jésus n'a pas un mot pour Judas, comme il l'a fait pour le bon larron ou pour les soldats qui le crucifiaient. Au contraire, Jésus avait d'avance prononcé une malédiction : "Malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il aurait été bon pour cet homme de ne pas naître." L'Église voit le remords de Judas et son suicide comme un ultime repentir tout en lui déniant toute possibilité de rédemption. Et si le geste de Judas n'était que l'expression du désespoir de Satan qui comprend que, par sa mort, Jésus a vaincu le mal ? » (Éditions Saër el-Machrek, 80 pages, 2017.)
– Enfin, au catalogue figure l'essai Le Néant et Dieu, de Charbel el-Amm, enseignant au département de philosophie de l'Université Saint-Joseph. L'ouvrage, indique la présentation, est « une interprétation ontologique de la Nuit mystique chez saint Jean de la Croix. Une expérience vécue peut être enrichissante sur le plan existentiel et elle peut l'être aussi sur le plan philosophique quand, réfléchissant rétrospectivement sur elle, on arrive à comprendre et à intellectualiser son contenu. Chez saint Jean de la Croix, l'expérience de la Nuit mystique unit l'esprit à Dieu. La conceptualisation et l'interprétation philosophiques de cette expérience visent à mettre en évidence un rapport ontologique entre la nature de l'intellect, Dieu et l'équivalent philosophique de la Nuit ». (Coédité avec les éditions Orizons, collection La main d'Athéna/ Philosophie, 372 pages, 2017.)

Les droits de l'homme, Judas et le néant
Dans l'un des catalogues des éditions L'Harmattan du mois de févier figurent trois ouvrages écrits par des auteurs libanais, qui méritent attention. Ce sont, par ordre de présentation :– Charles Malik : un défenseur des droits de l'homme, par Sayed Matar. L'ouvrage est ainsi présenté : « Dans un monde pluriel divisé par le sectarisme...

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