Suite à l'article publié dans notre édition du mardi 28 mars sous le titre « La maison rouge déclassée d'un coup de crayon par Gh. Khoury », l'avocat des propriétaires du bien-fonds 491, rue Abdel Aziz à Hamra, Gaby Adel Germanos, nous a fait parvenir la mise au point suivante :
« Suite à un litige judiciaire entre mes clients et un des locataires, l'ingénieur Samir Rubeiz (...), une commission du ministère (de la Culture) avait été chargée d'inspecter le bien-fonds. Par la suite, un arrêté portant le numéro 517, daté du 4 février 2016, avait été publié, portant interdiction de la démolition de ladite maison.
Nous avions à l'époque présenté un recours devant le Conseil d'État, qui, dans sa décision n° 869/2015-2016, avait considéré l'arrêté ministériel comme étant irrecevable et caduc conformément aux articles 11, 12, 13 et 15 de la Constitution.
« Le 28/7/2016, nous avions saisi le ministère de la Culture d'une demande d'application de la décision du Conseil d'État (...), qui est restée lettre morte. Le ministère de la Culture n'en a pas tenu compte et a publié un deuxième arrêté situant le bien-fonds en question sur la liste des bâtiments classés.
« Conformément à une nouvelle demande de notre part, le bâtiment a fait l'objet d'une deuxième inspection et il est apparu qu'il ne répond pas aux critères requis pour le classer sur la liste des bâtiments traditionnels à préserver. L'architecte Rahif Fayad, ancien président de l'organisation des architectes arabes, a d'ailleurs élaboré un rapport détaillé sur la question.
« Nous assurons que le propriétaire n'envisage pas de démolir l'ensemble du bien-fonds. La publication de communiqués et d'articles erronés sur le sujet dans la presse ou à travers les réseaux sociaux n'a pour objectif que de déformer la vérité et d'user de pressions sur le ministère de la Culture, pour porter préjudice à la propriété de notre client.
« La décision courageuse et juste du ministre de la Culture, Ghattas Khoury, portant le n° 32/2017 n'est qu'une application de celle du Conseil d'État et des articles de la Constitution qui protègent la propriété privée. »
Liban - Patrimoine
Droit de réponse des propriétaires de la maison rouge
OLJ / le 30 mars 2017 à 00h00
commentaires (2)
JE NE VOIS PAS L,INTERET ARCHITECTURAL D,UNE BATISSE DE LA FIN DU XIII SIECLE DONT LES ETAGES SONT DU XX SIECLE... POUR QUELLE SOIT CLASSEE A PRESERVER QUAND LES VRAIS MONUMENTS A PRESERVER... CENTRE DE BEYROUTH PAR EXEMPLE ET TANT D,AUTRES... SONT IGNORES !
LA LIBRE EXPRESSION
13 h 27, le 30 mars 2017