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Liban

Bassil : 80 % des taxes visent les catégories aisées

Gebran Bassil présidant la réunion extraordinaire du bureau politique du CPL. Photo ANI

Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a répondu samedi aux violentes accusations lancées actuellement contre la classe politique qui cherche à imposer de nouvelles taxes aux contribuables, accusant à son tour « des pôles financiers » d'être derrière cette « campagne », puisque, a-t-il dit, 80 % des taxes proposées visent les catégories aisées.
« Nous savons que les mesures fiscales adoptées suscitent de fortes réactions de la part des grandes entreprises », a déclaré le chef du Courant patriotique libre, à l'issue d'une réunion extraordinaire de sa formation, tenue au Centre des congrès et réunions relevant du CPL à Sin el-Fil, attribuant ces contestations au fait que « 80 % des impôts visent des catégories et des secteurs aisés, alors que 20 % seulement concernent les personnes à revenu limité ».
Réfutant les « fausses allégations » selon lesquelles le pain, l'essence, le mazout, les cartes prépayées de téléphone mobile, les factures d'eau et d'électricité, les médicaments et la taxe mécanique seraient grevés de nouveaux impôts, M. Bassil a exhorté l'opinion publique à « ne pas se laisser entraîner dans les mensonges et les rumeurs ».
Sur l'augmentation de la TVA à hauteur de 1 %, M. Bassil a affirmé que « depuis 2010 le CPL refuse qu'elle soit adoptée sans que soient prises dans le même temps des mesures visant à instaurer des réformes radicales au sein de l'administration publique et imposer des taxes aux grandes entreprises et aux banques », précisant que pour « la première fois dans l'histoire du pays, la campagne du gouvernement vise les propriétés foncières, les banques, les biens-fonds maritimes, les gros déposants et les grosses infractions ».
Le chef du CPL a ainsi estimé que les impôts sur les biens-fonds maritimes rapporteront annuellement un montant de 100 milliards de livres libanaises, déplorant dans le même temps qu'en ce qui concerne le port de Beyrouth, les entrées perçues par l'État en vingt-six ans (depuis 1991) se limitent à 900 milliards de livres libanaises.
Affirmant que le CPL « ne fait pas partie de l'establishment politique et n'admettra jamais de s'adapter à la corruption et au gaspillage », M. Bassil a évoqué différents secteurs où règnent, selon lui, ces fléaux. Pour ce qui est des douanes, il a rappelé que de nouveaux responsables ont été désignés et chargés de faire bénéficier l'État de revenus importants dès la première année de leur nomination. Le ministre des AE a en outre mentionné les dossiers du Casino du Liban et de la zone franche, qui selon lui « sont maintenant aux mains du parquet », ainsi que l'affaire liée aux télécommunications, dans laquelle « le directeur d'Ogero, Abdel Menhem Youssef, est poursuivi pour détournement de fonds publics ».

Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a répondu samedi aux violentes accusations lancées actuellement contre la classe politique qui cherche à imposer de nouvelles taxes aux contribuables, accusant à son tour « des pôles financiers » d'être derrière cette « campagne », puisque, a-t-il dit, 80 % des taxes proposées visent les catégories aisées.« Nous savons que...

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