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Pays-Bas: pic de la campagne électorale sur fond de crise diplomatique avec Ankara

Les candidats aux élections néerlandaises se sont rendus samedi aux quatre coins du pays, donnant un coup d'accélérateur à la campagne,à quatre jours du scrutin législatif, dans un climat de crise diplomatique avec Ankara.
Les chefs de six des plus grands partis ont participé à un grand débat à Eindhoven au dernier weekend avant les élections de mercredi, baromètre de la montée de l'extrême droite en Europe avant des élections en France et en Allemagne.
Grand absent du débat auquel il était pourtant invité, le député anti-islam Geert Wilders a pris un bain de foule à Valkenburg, près de Maastricht au sud du pays, avant de se rendre dans la ville voisine de Heerlen.
Même s'il a largement évité les événements traditionnels de la campagne, l'élu à la chevelure peroxydée pourrait remporter le plus grand succès de son Parti pour la Liberté (PVV) depuis sa création en 2006.
La crise diplomatique qui a éclaté samedi matin avec la Turquie après la décision de La Haye d'empêcher une visite du ministre turc des Affaires étrangères, s'est invitée dans la campagne électorale néerlandaise.
Geert Wilders, qui a qualifié à plusieurs reprises le président turc Recep Tayyip Erdogan de "dictateur", s'est félicité sur Twitter des mesures prises par le gouvernement néerlandais et les a attribuées à "la lourde pression du PVV".
Outre l'actualité turco-néerlandaise, le "débat du Sud" organisé à Eindhoven a abordé des thématiques proches des citoyens, comme la criminalité et la problématique de la drogue, l'économie et l'agriculture.
A des centaines de kilomètres de là, à Amsterdam, des milliers de personnes se sont rassemblées pour dire "Oui à la tolérance, non à la haine" lors d'une "marche des femmes", en référence à celle du 21 janvier aux Etats-Unis destinée protester contre l'investiture de Donald Trump.
Rassemblant des hommes et des femmes coiffés de "pussy hats" roses et oranges, la couleur nationale néerlandaise, cette manifestation se veut "une réponse positive à la rhétorique électorale de division", d'après les organisateurs.
Plus tôt dans la journée, les démocrates du parti D66 ont, quant à eux, arrêté leur bus de campagne à La Haye et dans la banlieue de Scheveningen, en bordure de la mer du Nord, tandis que le chef des écologistes de GroenLinks Jesse Klaver a fait du porte-à-porte à Eindhoven.
Le Premier ministre fera également campagne dimanche dans la capitale administrative néerlandaise, où il a grandi.
Selon les derniers sondages de l'institut Maurice de Hond publiés vendredi, le VVD de Mark Rutte reste en tête avec 24 sièges, talonné par le PVV de Geert Wilders et l'Appel chrétien démocrate (CDA), crédités tous deux de 22 sièges, ainsi que par GroenLinks avec 20 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du parlement.

Les candidats aux élections néerlandaises se sont rendus samedi aux quatre coins du pays, donnant un coup d'accélérateur à la campagne,à quatre jours du scrutin législatif, dans un climat de crise diplomatique avec Ankara.Les chefs de six des plus grands partis ont participé à un grand débat à Eindhoven au dernier weekend avant les élections de mercredi, baromètre de la montée de...