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Lifestyle - Mode

« Rat-à-porter », la nouvelle capsule Moschino

Régressif, déjanté, outrancièrement pop et « voleur de patrimoine » selon les véritables tribus urbaines, comme les skateurs, dont il récupère parfois les codes sans demander la permission, Jeremy Scott n'en est pas à sa première pantalonnade.
Pour Moschino, dont il est le directeur artistique depuis 2013, l'inventeur des chaussures ailées Adidas a déjà aligné une vingtaine de collections improbables, jouant avec les marques de consommation de masse et érigeant le cornet de frites MacDo en icône néoglamour.
Pour la collection capsule Moschino automne-hiver 2017, qui débarque à Beyrouth cette semaine, il convertit le prêt-à-porter en « rat-à-porter ». Comprendre par là que Jeremy Scott promeut le recyclage à sa manière, transformant les fashionistas en chiffonnières et érigeant le sac en papier kraft, le carton et la poubelle new-yorkaise en acier des dessins animés au rang d'articles de mode.
Annoncée par Kendal Jenner qui portait une boîte en carton en guise de bibi lors des récents défilés de la prochaine saison froide, la collection « Rat-à-porter » de Moschino se veut à la fois conceptuelle, engagée et régressive, rappelant furieusement les fameux Trash packs, jouets évolutifs sur le thème des ordures qui ont satisfait le stade pipi-caca de toute une génération de mômes autour de 2010.
Celui qui claironne sur ses tee-shirts Couture is an attitude propose l'attitude petit rat, version égouts plutôt qu'opéra.
Le tee-shirt long ou court imitant le sac de supermarché, anses comprises mais pendant à l'ourlet, les sacs imprimés en trompe-l'œil de la même matière, annonçant à la peinture noire Moschino Milano entre deux points d'interrogation croisés, les besaces en forme de poubelles domestiques à l'ancienne, la mascotte de la saison, grise à souhait, dents en avant et queue de lombric, chapeautée d'un couvercle, feront la joie des blogueuses et des collectionneuses de selfies. Jusqu'à ce que ce beau petit monde rejoigne la grande décharge à laquelle il aspire et que tout recommence.

Régressif, déjanté, outrancièrement pop et « voleur de patrimoine » selon les véritables tribus urbaines, comme les skateurs, dont il récupère parfois les codes sans demander la permission, Jeremy Scott n'en est pas à sa première pantalonnade.Pour Moschino, dont il est le directeur artistique depuis 2013, l'inventeur des chaussures ailées Adidas a déjà aligné une vingtaine de...

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