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Liban

Un accord sur le projet mixte pour éviter le vide législatif ?

Passé le délai du 21 février sans la signature du décret de convocation des collèges électoraux par le président de la République, les premiers délais de la loi de 1960 sont tombés, estiment des sources proches de Baabda citées par notre correspondante Hoda Chédid. Il ne reste plus que le mois de mars, qui peut être comptabilisé comme le début d'une période de trois mois précédant la fin du mandat du Parlement actuel, qui échoit le 21 juin 2017, selon ces sources. De plus, les élections ne peuvent avoir lieu le dernier dimanche de juin, le mois de juin étant celui de ramadan. Il est donc question de les organiser en mai. Partant, avec l'entrée dans cette période de trois mois, le pays plonge dans une zone à hauts risques, celle de déboucher sur un vide à la Chambre des députés. Or la plupart des forces politiques souhaitent éviter ce cas de figure, d'où la relance des discussions sur une loi mixte, qui pourrait constituer une solution simple entre toutes les parties. Le Hezbollah, qui a limité son entretien avec le président de la République à la position stratégique régionale, serait, en dépit de son appui à la proportionnelle, ouvert à une discussion sur une formule mixte à partir du moment où celle-ci supposerait des critères unifiés. La porte n'est donc pas fermée à un accord sur la loi mixte, qui pourrait avoir lieu d'ici à un mois. Le président de la République devrait par ailleurs adresser un message au Parlement pour l'inviter à assumer ses responsabilités et à adopter une nouvelle loi électorale. D'autant que, pour Baabda, il est vain que le président de la Chambre ait rejeté la balle dans le camp du gouvernement, puisque ce dernier est formé des mêmes parties qui n'ont pu jusqu'à l'heure trouver une solution au sein du comité quadripartite ou des réunions bilatérales.

Passé le délai du 21 février sans la signature du décret de convocation des collèges électoraux par le président de la République, les premiers délais de la loi de 1960 sont tombés, estiment des sources proches de Baabda citées par notre correspondante Hoda Chédid. Il ne reste plus que le mois de mars, qui peut être comptabilisé comme le début d'une période de trois mois...

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