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Auto - Rétromobile

Le Salon parisien franchit un nouveau cap

Léger recul des prix dans les ventes aux enchères, mais le marché des voitures anciennes se maintient toutefois en relative bonne forme.

Aston Martin Sport deux places 1935. Engagée en 1935 par l’usine aux 24 Heures du Mans, cette automobile historique a été vendue pour 2 012 500 euros par Bonhams.

Chaque année, au début du mois de février, le Salon Rétromobile de Paris est le rendez-vous incontournable des amateurs de voitures anciennes, de voitures de collection et de « youngtimers ». L'édition 2017 – qui s'est tenue du 8 au 12 février au Parc des expositions de la porte de Versailles – a franchi un nouveau cap en termes de qualité et de quantité. Désormais, l'exposition s'étend sur trois halls du Parc des expositions.
Nombre de constructeurs comme Bugatti, Renault, Alpine, Peugeot, DS, Renault, Citroën, BMW, Honda, Fiat, Jaguar, Porsche ou encore Mercedes-Benz y avaient leur propre stand. Cela leur a permis de mettre en avant leur patrimoine, tout en communiquant sur leurs derniers modèles. Ainsi, une exposition dédiée à Alpine a préparé le terrain pour la nouvelle sportive française, dont la commercialisation est promise dans le courant de l'année. Chez Honda, la NSX des années 1980 était exposée aux côtés de la toute nouvelle génération, à peine lancée.
Nombreux étaient également les clubs présents, à l'image du club Volvo France qui fêtait les 90 ans de la marque. Des expositions exceptionnelles ont aussi été organisées, dont une pour fêter les 70 ans de Ferrari. Une autre était consacrée aux trouvailles de l'ingénieur Victor Bouffort, qui a conçu une ancêtre de la Smart Fortwo. En outre, il y avait des « premières mondiales », comme avec le dévoilement du prototype Chausson CHS tout juste sorti de restauration.
Par ailleurs, les ventes aux enchères de la maison d'encans Artcurial sont un autre incontournable de l'événement : cette année, une Cadillac ayant appartenu à Johnny Halliday s'est arrachée sous le marteau. Mais si Rétromobile a certes connu une forte affluence de visiteurs, le Salon a toutefois enregistré une légère baisse de régime dans les prix. Ainsi, Artcurial n'a pas consigné de ventes affolantes comme celles de l'année dernière, mais les enchères ont tout de même engrangé 32 millions d'euros de recette. Témoignage de la bonne forme relative du marché des voitures anciennes...
Comme toujours, la maison Artcurial proposait à ses clients des stars telle que la Dino Berlinetta Speciale de 1965, carrossée par Pininfarina. Un des prototypes les plus célèbres de l'histoire de l'automobile, ce modèle unique – motorisé par un V6 Ferrari – est parti sous le marteau à 4 390 400 euros. On trouvait également au catalogue la mythique Ferrari 166 Spyder Corsa de 1948, carrossée par Scaglietti et adjugée pour 2 960 400 euros ; sans oublier non plus une légendaire Lamborghini Miura SV de 1972, vendue à 2 388 400 euros.
Parallèlement au Salon Rétromobile, à Paris également, au Grand Palais cette fois, Bonhams (maison d'encans rivale d'Artcurial) proposait à la vente, elle, un choix varié, et pas des moindres : on pouvait ainsi recenser l'historique Aston Martin Sport deux places de 1935. Cette automobile, engagée en 1935 par l'usine aux 24 Heures du Mans et pilotée par le tandem Thomas/Kenyon, a été vendue pour 2 012 500 euros. Autre voiture mise sous le marteau, une Bentley Petersen 6.0 litres Dartmoor de 1951 est partie, elle, à 483 000 euros. Enfin, une Rolls-Royce Silver Cloud lll cabriolet de 1964 a été adjugée pour 425 000 euros.

Chaque année, au début du mois de février, le Salon Rétromobile de Paris est le rendez-vous incontournable des amateurs de voitures anciennes, de voitures de collection et de « youngtimers ». L'édition 2017 – qui s'est tenue du 8 au 12 février au Parc des expositions de la porte de Versailles – a franchi un nouveau cap en termes de qualité et de quantité. Désormais, l'exposition...

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