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Syrie: l'opposition dénonce les attaques du régime avant les négociations

La principale composante de l'opposition syrienne a accusé dimanche le régime d'intensifier ses attaques contre des villes rebelles, dénonçant "un message sanglant" destiné à saboter les négociations de paix prévues la semaine prochaine à Genève.

Les récents bombardements près de Damas, dans la province de Homs et ailleurs dans le pays "mettent en danger les efforts destinés à aboutir à une transition politique en Syrie", a dénoncé dans un communiqué, le Haut comité de négociations (HCN).

Le HCN rassemble un large éventail de groupes de l'opposition politique et de la rébellion et les représentera pour le quatrième round de pourparlers à Genève qui doit débuter jeudi.

"C'est un message sanglant de la part d'un régime criminel, qui, à quelques jours de l'ouverture des négociations à Genève, démontre son rejet de toute solution politique", écrit-il.

Dans un communiqué séparé, les groupes rebelles ont eux été jusqu'à accuser le régime du président Bachar al-Assad d'éliminer toute chance d'un règlement politique du conflit en Syrie, qui entrera le 11 mars dans sa septième année.

Selon eux, les bombardements autour de Damas, dans Homs (centre) et dans la province d'Idleb (nord-ouest) "minent le cessez-feu et anéantissent toute possibilité de solution politique".

Au moins 16 personnes dont deux femmes ont été tuées samedi par des tirs de roquettes du régime lors de funérailles à la périphérie de Damas, et trois civils ont péri dans des raids aériens contre des secteurs rebelles de la ville de Homs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Dans le sud du pays, sept civils ont trouvé la mort dimanche dans des frappes du régime alors que des échanges de tirs à Deraa ont tué une infirmière et une fillette, a ajouté cette ONG qui dispose d'un vaste réseau de sources dans ce pays en guerre.

Un cessez-le-feu entre régime et rebelles initié par la Russie et la Turquie est en vigueur depuis le 30 décembre. Les violences, même si elles ont baissé d'intensité, continuent toutefois sur plusieurs fronts.

Les négociations de Genève doivent s'ouvrir le 23 février sous l'égide de l'ONU et la délégation de l'opposition sera cette fois-ci dirigée par l'avocat Mohammed Sabra.

Il s'agit de la quatrième série de négociations depuis le début du conflit qui a fait plus de 310.000 morts et poussé à la fuite quelque dix millions de personnes. Les précédentes sessions n'avaient abouti à aucun résultat.

La principale composante de l'opposition syrienne a accusé dimanche le régime d'intensifier ses attaques contre des villes rebelles, dénonçant "un message sanglant" destiné à saboter les négociations de paix prévues la semaine prochaine à Genève.Les récents bombardements près de Damas, dans la province de Homs et ailleurs dans le pays "mettent en danger les efforts destinés à...