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Israël/Palestine: les USA ont poussé à un communiqué équilibré à Paris (Kerry)

Le secrétaire d'État américain John Kerry a affirmé que les États-Unis avaient insisté pour un traitement juste d'Israël, dimanche, à la Conférence de Paris sur le Proche-Orient.
Le chef de la diplomatie américaine a remercié la France d'avoir accueilli cette conférence internationale qui a réuni dimanche les représentants de 75 pays et organisations, mais en l'absence des parties concernées.
Il s'est aussi félicité du communiqué final en faveur d'une solution à deux États, qui verrait un État palestinien coexister en paix avec Israël.
Mais il a indiqué avoir dû insister pour que soit incluse dans le communiqué une condamnation de la poursuite des violences, visant les attaques palestiniennes contre les Israéliens.
"Quand il nous a semblé que ce n'était pas équilibré (...) nous nous sommes battus pour résoudre ça", a dit M. Kerry à des journalistes, à l'issue de la conférence.
"Nous n'avons pas adouci" le texte. "Nous avons fait ce qu'il fallait pour obtenir une résolution équilibrée" qui, au final, "parle de façon positive, plutôt que négative, aux deux parties".
John Kerry a par ailleurs affirmé avoir parlé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pendant la conférence, pour le rassurer.
Israël est violemment opposé à toute approche multilatérale du dossier et M. Netanyahu a vertement critiqué par avance la conférence, jugeant qu'il s'agissait "d'une imposture palestinienne sous les auspices de la France, destinée à prendre encore plus de positions anti-israéliennes".
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné le 23 décembre pour la première fois depuis 1979 la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés par l'Etat hébreu.
L'administration du président sortant Barack Obama s'est abstenue sur cette résolution, qu'Israël a qualifié de "honteuse".
A propos de Jérusalem, John Kerry a indiqué avoir dit au chef du gouvernement israélien que les États-Unis n'avaient "jamais remis en question", les "profonds liens historiques et religieux d'Israël avec la cité et les sites saints".
"Cette résolution ne préjuge en rien des résultats de négociations sur le statut permanent de Jérusalem Est qui doit refléter ces liens historiques et les réalités sur le terrain", a-t-il poursuivi.
Israël considère Jérusalem comme sa capitale indivisible, y compris Jérusalem-Est, partie palestinienne de la cité occupée par Israël depuis 1967 et annexée depuis 1980, dont les Palestiniens veulent faire la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.

Le secrétaire d'État américain John Kerry a affirmé que les États-Unis avaient insisté pour un traitement juste d'Israël, dimanche, à la Conférence de Paris sur le Proche-Orient.Le chef de la diplomatie américaine a remercié la France d'avoir accueilli cette conférence internationale qui a réuni dimanche les représentants de 75 pays et organisations, mais en l'absence des parties...