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Culture - Exposition

Comment les sentiments se transforment en obsessions

À la galerie Art on 56th, les œuvres de Ghassan Nana, peintre syrien, plongent le visiteur dans un univers onirique.

Recueillement dans la tristesse...

« C'est comme dans un rêve », lance un visiteur. Ghassan Nana, qui signe à la galerie Art on 56th* son premier solo, utilise en effet une technique particulière qui rend sa peinture trouble, floue, presque abstraite. Mais pas entièrement, car l'œil devine, derrière ses coups de pinceaux, des scènes de la vie quotidienne : longues processions d'individus présentant leurs condoléances à un personnage central, souvent mis en lumière, ou personnes se recueillant au chevet d'un mort enveloppé dans un linceul blanc. Ces sujets ne sont pas sans rappeler la triste actualité de la Syrie, pays d'origine du peintre.
« Ghassan Nana veut montrer ses sentiments lorsqu'il crée ses peintures, note la directrice de la galerie, Noha Moharram. Parfois, c'est de la joie, parfois de la tristesse ou de la peur, mais il ne veut pas parler de la mort en elle-même. C'est souvent à propos de personnes visitant des malades par exemple. » Le titre de l'exposition désigne en fait comment « ces sentiments au quotidien se transforment en obsessions ».
Tristesse, deuil, maladie, mais aussi joie, représentée notamment dans cette œuvre où une violoniste joue aux côtés d'un pianiste. Pour Ghassan Nana, la musique, surtout classique, est une source d'enchantement.
La technique, donc, mais aussi les teintes utilisées, rendent les peintures presque paisibles, douces. Malgré le sujet abordé, elles ne sont jamais violentes. Le visiteur déambule dans la galerie comme dans un songe, entouré de couleurs chaudes telles que le rose, l'orange ou le jaune, mais aussi une grande dominance du violet. « Je traite avec la nature, et ses différentes conditions et contradictions, dans une totale aura de liberté », assure l'artiste.

*« Obsessions », de Ghassan Nana, jusqu'au 4 février 2017, à la galerie Art on 56th, Gemmayzé.

« C'est comme dans un rêve », lance un visiteur. Ghassan Nana, qui signe à la galerie Art on 56th* son premier solo, utilise en effet une technique particulière qui rend sa peinture trouble, floue, presque abstraite. Mais pas entièrement, car l'œil devine, derrière ses coups de pinceaux, des scènes de la vie quotidienne : longues processions d'individus présentant leurs condoléances...

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LES SENTIMENTS DE PAR LEUR NATURE SONT DES OBSESSIONS...

LA LIBRE EXPRESSION

07 h 06, le 15 janvier 2017

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Commentaires (1)

  • LES SENTIMENTS DE PAR LEUR NATURE SONT DES OBSESSIONS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    07 h 06, le 15 janvier 2017

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