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Moyen Orient et Monde - Transports

Le métro londonien paralysé toute la journée

Photo Daniel LEAL-OLIVAS/AFP

Des millions de Londoniens ont été affectés par une nouvelle grève dans le métro, dernier épisode d'un début d'hiver cauchemardesque pour les voyageurs britanniques confrontés à une multitude de mouvements sociaux. Le plus vieux métro du monde, inauguré en 1863, a été très fortement perturbé depuis dimanche soir et jusqu'à hier en début de soirée où la grève a pris fin à 18h00 GMT. Le trafic commençait à reprendre sur la majorité des lignes mais des tronçons et des stations du centre de la capitale, notamment sur la Central, la Northern et la Piccadilly line, trois des plus importantes lignes du centre-ville, étaient encore fermés à 19h30 GMT, ont constaté des journalistes de l'AFP. À moins de rester chez eux et de travailler à distance, les Londoniens en étaient réduits à se rabattre sur des bus bondés, leur vélo ou leur voiture, créant de nombreux embouteillages autour et dans la capitale.
Le conflit, qui empoisonne les relations entre la régie Transport of London (TFL) et les syndicats depuis des années, porte sur la suppression de postes et de guichets dans les stations, prévue dans le cadre de la modernisation du réseau. Les grévistes dénoncent particulièrement la suppression des bureaux de vente de billets dans les stations, remplacés par des distributeurs automatiques.
Selon les deux syndicats ayant appelé à ce mouvement, plus de 800 postes « cruciaux pour la sécurité dans les stations » ont été supprimés et les promesses de nouvelles embauches ne sont pas suffisantes. Mais la plupart des voyageurs rencontrés par l'AFP avaient du mal à entendre les arguments des syndicats. « Le monde entier utilise des distributeurs automatiques. Il faut s'adapter aux nouvelles technologies », a ainsi déploré Fiona Stockwell, échouée à la gare de King's Cross.
Le maire de Londres Sadiq Khan a qualifié sur Twitter la grève de « totalement inutile » et a dit « partager la profonde frustration de millions de Londoniens ». « J'accepte l'argument qu'il faut davantage de personnel dans le métro. Nous avons déjà créé 200 nouveaux postes et voulons continuer le dialogue avec les syndicats s'ils sont mécontents. Mais pourquoi faire grève ? Pourquoi ne pas résoudre les choses à l'amiable ? » s'est interrogé M. Khan sur la BBC.
Pour le maire, c'est un désaveu cinglant, lui qui s'était vanté en décembre de la qualité du dialogue social en vigueur à TFL, en comparaison au chaos qui continue à sévir chez Southern Railway, la compagnie ferroviaire qui relie Londres au sud-est de l'Angleterre, liaison empruntée quotidiennement par 300 000 usagers. Les employés de Southern Railway feront de nouveau grève aujourd'hui, demain et vendredi pour protester contre la volonté de la direction de confier aux conducteurs la fermeture des portes des trains, jusque-là assurée par un autre employé.

Des millions de Londoniens ont été affectés par une nouvelle grève dans le métro, dernier épisode d'un début d'hiver cauchemardesque pour les voyageurs britanniques confrontés à une multitude de mouvements sociaux. Le plus vieux métro du monde, inauguré en 1863, a été très fortement perturbé depuis dimanche soir et jusqu'à hier en début de soirée où la grève a pris fin à...

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