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Sport - Auto - Rallye Dakar

Mise en jambe lors du prologue au Paraguay

Attention à la vague... Installés dans un cours d’eau, des spectateurs assistent au passage des voitures du rallye Dakar, lors de la 1re étape entre Asuncion (Paraguay) et Resistencia (Argentine). Franck Fife/AFP

C'est parti pour deux semaines et 8 800 km vers Buenos Aires, par-delà la haute montagne bolivienne, pour le Dakar le « plus dur » de l'ère sud-américaine : les concurrents de l'édition 2017 en ont terminé avec la première spéciale, la seule au Paraguay.
Dans la catégorie auto, le Qatari Nasser al-Attiyah, vainqueur en 2011 et 2015, s'est imposé dans cette spéciale longue de 38,5 km malgré un gros coup de chaud... « À une dizaine de km de l'arrivée, nous avons senti de la fumée du côté du siège de Matthieu (Baumel, son copilote), avec un peu de feu. Nous avons ralenti pour finir l'étape et à l'arrivée nous avons pu l'éteindre », a expliqué le pilote sur le site de la course. Sa Toyota a ensuite été tractée par ses coéquipiers pour rejoindre Resistencia, dans le nord-est de l'Argentine. « Rien de sérieux, c'est réparable », assurait toutefois Baumel à l'arrivée au bivouac.
Le premier Français, le nonuple champion du monde des rallyes Sébastien Loeb, est 6e à 55 sec. Le tenant du titre Stéphane Peterhansel a pris la 12e place à 1 min 34 sec : « On était dans un faux rythme, on a un peu trop joué la sécurité, a-t-il réagi. Il va falloir se réveiller. » L'aventurier amputé des quatre membres, Philippe Croizon, qui dispute son premier Dakar, a, lui, terminé à 10 minutes du vainqueur du jour.
Chez les motos, le Français Xavier de Soultrait a réalisé le meilleur temps de la spéciale avant d'écoper d'une minute de pénalité pour excès de vitesse et se trouve rétrogradé à la 10e place au scratch et au général. Un mal pour bien, pour le pilote de 28 ans. « Finalement, c'est une occasion d'avoir une bonne position de départ demain » (mardi), philosophait celui qui ne tenait pas vraiment à ouvrir la piste dès le deuxième jour de course. La victoire revient donc à l'Espagnol Juan Pedrero Garcia.

Course ouverte
Le tenant du titre en moto, l'Australien Toby Price, a pris le premier le départ à 08h00 heure locale (11h00 GMT), pour une première étape longue de 454 km. Les quads puis les autos et les camions ont suivi. Au total, ce sont 318 véhicules (144 motos, 37 quads, 87 autos et 50 camions) et 501 concurrents qui se sont lancés dans le 39e Dakar, dont le parcours va les conduire sur quelque 8 800 km, dont près de 4 000 de spéciales, jusqu'à Buenos Aires le 14 janvier. L'altiplano bolivien aura la part belle avec cinq étapes disputées à plus de 3 500 m d'altitude, entrecoupées par une journée de repos à La Paz, la capitale la plus élevée du monde (3 600 m), le 8 janvier. Jamais le Dakar n'aura autant roulé en haute montagne et le manque d'oxygène s'annonce comme une redoutable épreuve.
Le recordman de victoires sur le Dakar (six en moto et six en auto depuis ses débuts en 1988), Stéphane Peterhansel, figure parmi les favoris, au même titre que ses coéquipiers de la marque au lion, Carlos Sainz, Cyril Despres et Sébastien Loeb. « C'est un Dakar ouvert, estime Peterhansel. À la louche, je dirais qu'il y a six ou sept pilotes capables de gagner, bien sûr chez Peugeot mais aussi Toyota. Et même chez Mini, avec un Mikko Hirvonen qui progresse » (4e en 2016 pour sa première participation).
Du côté des motos, les jeux sont encore plus ouverts. Après dix ans de domination sans partage de Cyril Despres et Marc Coma, passé du côté de l'organisation chez ASO après sa victoire en 2015, le Dakar se cherche de nouvelles têtes d'affiche. Toby Price, 17e lundi, remet son titre en jeu avec l'idée d'offrir une 16e victoire de rang à KTM. Face à lui, Adrien van Beveren (6e en 2016) devrait être la meilleure chance française. Celui-ci a signé le 11e temps de la première spéciale.
Ce prologue bouclé, les choses sérieuses ont commencé hier, avec une étape de plus de 800 km qui a mené le Dakar de Resistencia à San Miguel de Tucuman. Autos, motos et quads ont bouclé 275 km de spéciale, les camions 285 km. Dans la plaine argentine, la chaleur (jusqu'à 40 degrés lundi) était l'une des principales difficultés. Et c'est Toby Price, chez les motos, qui a remporté cette 2e étape, prenant la tête au classement général.
(Source : AFP)

C'est parti pour deux semaines et 8 800 km vers Buenos Aires, par-delà la haute montagne bolivienne, pour le Dakar le « plus dur » de l'ère sud-américaine : les concurrents de l'édition 2017 en ont terminé avec la première spéciale, la seule au Paraguay.Dans la catégorie auto, le Qatari Nasser al-Attiyah, vainqueur en 2011 et 2015, s'est imposé dans cette spéciale longue de 38,5...

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