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Diaspora - Exposition

« Les femmes brésiliennes au Liban » en photos

Une des Brésiliennes du Liban posant devant sa photo.

Une exposition de photos intitulée «Les femmes brésiliennes au Liban», un projet de la Brésilienne Viviane Carvalho, installée au Liban il y a deux ans et fondatrice du magazine en ligne «Connection Beirut» (en langue portugaise et anglaise –
www.connectionbeirut.com), vient d'être organisée à l'Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK).
Viviane Carvalho a constaté la nécessité d'élaborer une mission éducative afin de mettre en exergue la contribution des femmes brésiliennes qui vivent au Liban et d'unir par conséquent leurs forces pour contribuer à l'intégration des ressortissants brésiliens dans ce pays. Pour cela, elle a lancé ce projet photographique – «Les femmes brésiliennes au Liban» – visant à démystifier l'idée erronée qui tend à se propager au Brésil et qui veut que les Brésiliennes mariées à des Libanais soient toutes soumises et malheureuses.
Cette exposition veut montrer que les femmes vivant au Liban, malgré quelques rares cas qui existent comme partout au monde, sont heureuses d'y être. L'exposition montre aussi des femmes au travail, certaines étant devenues des entrepreneures dans plusieurs domaines, ou encore des propriétaires de commerces vendant des produits brésiliens, des fondatrices de coopérative gastronomique, des professionnelles de l'hôtellerie, des artisanes, des danseuses, des professeures, des architectes, des médecins, etc. Ces témoignages d'une quarantaine de femmes prouvent qu'il est possible de réussir dans la vie familiale et professionnelle, au Liban comme n'importe où dans le monde.
Les 40 femmes photographiées pour cette exposition sont issues de différentes régions du Brésil, un pays de taille continentale, multiculturel et regroupant des habitudes différentes. Depuis qu'elles résident au Liban, elles sont présentes dans les diverses régions du pays et vivent un mélange de culture libano-brésilienne.
Ce projet a été réalisé dans le cadre d'un partenariat entre «Connection Beirut» et le photographe professionnel Hassan Ammar, lui-même marié à Viviane Guedes et travaillant pour l'agence de presse AP. Hassan Ammar a accepté le défi de capturer avec son appareil photo l'image des femmes brésiliennes qui ont choisi de vivre au Liban pour y élever leurs enfants.
Cette exposition aura permis d'approfondir les études sur la présence brésilienne, plus particulièrement celle des femmes, dans la société libanaise, effectuées par «Connection Beirut». Des études précédentes sur le retour des Libanais et l'immigration brésilienne au Liban avait été entamées en 1999 par le chercheur Roberto Khatlab. Celui-ci a publié des livres et des articles sur le sujet, et a même créé un néologisme pour les binationaux brésiliens-libanais, qu'il appelle des «Brésilibanais», et dont il fait partie. Actuellement, il est estimé que quelque 15000 «Brésilibanais» se trouvent au Liban. Cette communauté a commencé à se former dans les années 1920, selon les études de Roberto Khatlab publiées dans son livre Brésil-Liban, une amitié que défie la distance, publié en arabe par les éditions Dar al-Farabi.
Cette exposition et le projet d'étude bénéficient du soutien du Centre d'études et cultures de l'Amérique latine de l'USEK (Cecal-USEK), dirigé par M. Khatlab lui-même, et du bureau des affaires culturelles dirigé par la vice-recteure Hoda Nehmé. Le chercheur libano-brésilien estime que l'Amérique latine est bien présente et bien adaptée à la société libanaise. L'exposition a été ouverte du 7 au 9 décembre au Musée archéologique de l'USEK et se déplacera bientôt à Rio de Janeiro, au Brésil.

Cette page est réalisée en collaboration avec l'association RJLiban. E-mail : monde@rjliban.com – www.rjliban.com

Une exposition de photos intitulée «Les femmes brésiliennes au Liban», un projet de la Brésilienne Viviane Carvalho, installée au Liban il y a deux ans et fondatrice du magazine en ligne «Connection Beirut» (en langue portugaise et anglaise –www.connectionbeirut.com), vient d'être organisée à l'Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK).Viviane Carvalho a constaté la nécessité...