Pharaon veut attirer les Libanais de la diaspora, au moins une fois dans leur vie

Le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, a expliqué hier lors d'une conférence de presse depuis l'hôtel Le Vendôme le programme « Ana al-moughtareb » (Moi l'émigré), qu'il a développé avec différents partenaires, afin d'encourager les émigrés à visiter leur pays d'origine, au moins une fois dans leur vie. « Ce projet, présenté aux émigrés sous forme de packages de 10 ou de 20 jours, moyennant des tarifs étudiés, sera réalisé en partenariat avec les agences de voyages en Amérique latine », a-t-il expliqué. M. Pharaon a fait part de son intention de promouvoir ce projet à Londres, lors du prochain Salon international du tourisme, d'autant qu'il entend bien l'étendre aux autres pays de l'émigration. « Nous avons commencé par l'Amérique latine où sont installés plus de 8 millions de Libanais de la diaspora, notamment 6 millions au Brésil, un million deux cent mille en Argentine, quatre cent mille en Colombie, trois cent quarante mille au Venezuela... » a-t-il indiqué, faisant part de son souci de convaincre au même titre les deux millions trois cent mille Libanais installés aux États-Unis, les deux cent soixante-dix mille installés au Canada, et, plus tard, la diaspora libanaise en Afrique, en Australie, en Europe et, enfin, au Proche-Orient.
Le ministre n'a pas manqué pour l'occasion de remercier l'ensemble des partenaires du projet, notamment le ministère des Affaires étrangères et des Émigrés, mais aussi les syndicats du secteur du tourisme, agences de voyages, hôtels, restaurants, compagnies d'aviation... dont la collaboration a permis de présenter des offres de prix abordables aux Libanais de la diaspora.
Ce projet figure parmi tant d'autres en préparation, a précisé le ministre, « car l'agenda touristique n'attend pas ».
L'événement s'est déroulé en présence du représentant du ministre des Affaires étrangères et des Émigrés, Haytham Jomaa, des ambassadeurs du Mexique, Jaime Garcia Amaral, d'Argentine, Ricardo Larriera, et de Colombie, Georgine Mallat, et des présidents des différents syndicats du secteur touristique.