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Liban - Diplomatie

Les cinq Grands et l’Onu apportent leur soutien à Salam

Les représentants des grandes puissances ont invité les parties politiques à délaisser leurs conflits pour élire rapidement un président de la République et procéder à des élections législatives.

Les ambassadeurs de France, Emmanuel Bonne, de Chine, Wang Kejian, de Russie, Alexandre Zasypkine, de Grande-Bretagne, Hugo Shorter, et des États-Unis, Elizabeth Richard, accompagnés de la coordinatrice spéciale de l’Onu pour le Liban, Sigrid Kaag, ont rencontré Tammam Salam au Grand Sérail.

Au moment où le gouvernement et son chef sont la cible d'une attaque en règle de la part du camp aouniste qui leur reproche de ne pas respecter le pacte national et de ne pas tenir compte des intérêts de la composante chrétienne, les cinq grandes puissances sont entrées hier dans la querelle en apportant unanimement leur soutien à l'action de Tammam Salam.
Dans un communiqué commun publié à la suite d'un entretien au Grand Sérail avec M. Salam, les ambassadeurs de France, Emmanuel Bonne, de Chine, Wang Kejian, de Russie, Alexandre Zasypkine, de Grande-Bretagne, Hugo Shorter, et des États-Unis, Elizabeth Richard, accompagnés de la coordinatrice spéciale de l'Onu pour le Liban, Sigrid Kaag, ont exprimé leur « soutien total à la préservation de la stabilité et de la sécurité » et ont évoqué les failles institutionnelles à combler pour protéger l'intérêt national.
Rendant hommage aux « efforts que déploie le Premier ministre qui gouverne dans des circonstances de plus en plus ardues », le communiqué fait part du « soutien permanent » qu'apportent les cinq Grands et l'Onu à « l'action » de M. Salam. Il appelle « toutes les parties libanaises » à « œuvrer de manière responsable au service de l'intérêt national afin de donner aux institutions étatiques les moyens de fonctionner avec efficacité et de prendre des décisions essentielles, à un moment où le Liban fait face à des défis sécuritaires, économiques, sociaux et humains grandissants ».
Évoquant la déclaration présidentielle adoptée par le Conseil de sécurité, le 22 juillet dernier, et qui presse toutes les parties d'élire un président de la République, de former un nouveau gouvernement et de procéder à des élections législatives, les visiteurs de M. Salam ont en outre fait part de leur « inquiétude profonde » au sujet de la crise présidentielle, laquelle, ont-ils souligné, « perdure depuis 27 mois, entrave le Conseil des ministres et rend le Parlement incapable d'adopter des lois décisives ».
Ils ont dans ce cadre invité « tous les dirigeants libanais » à « mettre de côté leurs divergences en vue de servir l'intérêt du Liban et de son peuple dans un esprit de leadership et de souplesse, à travers la tenue rapide d'une séance parlementaire consacrée à l'élection d'un président de la République ».
Le communiqué met par ailleurs l'accent sur « les appels antérieurs adressés par le Conseil de sécurité à toutes les parties libanaises pour qu'elles renouvellent leur engagement à respecter le principe de distanciation (à l'égard de la guerre en Syrie) conformément à la déclaration ministérielle de l'actuel gouvernement et à la déclaration de Baabda du 12 juin 2012 ».
Lors de l'entretien au Grand Sérail, les représentants des cinq Grands et Mme Kaag se sont notamment attardés sur le dossier des prochaines élections législatives, exprimant leur souhait de voir cette échéance se tenir à la date prévue (mai 2017), ce qui, ont-ils affirmé, « renforcera la stabilité du Liban, en préservant et renouvelant le caractère démocratique de la République libanaise ».
Un autre sujet a été évoqué, le sommet qui sera consacré au dossier des réfugiés lors de la 71e session de l'Assemblée générale de l'Onu, prévue le 19 septembre. Les diplomates ont reconnu dans ce cadre « le rôle unique que remplit le Liban dans l'accueil des réfugiés », encourageant le gouvernement à « présenter des propositions constructives à ce niveau ».

Christina Lassen
Le Premier ministre a par ailleurs reçu l'ambassadrice de l'Union européenne, Christina Lassen, avec qui il a abordé les développements en cours dans la région.
Également parmi les hôtes de M. Salam, le ministre de l'Éducation, Élias Bou Saab, le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, ainsi que l'ambassadrice du Chili à Beyrouth, Martha Chalhoub, dans le cadre d'une visite protocolaire à l'occasion de la prise en charge de ses nouvelles fonctions diplomatiques.

Au moment où le gouvernement et son chef sont la cible d'une attaque en règle de la part du camp aouniste qui leur reproche de ne pas respecter le pacte national et de ne pas tenir compte des intérêts de la composante chrétienne, les cinq grandes puissances sont entrées hier dans la querelle en apportant unanimement leur soutien à l'action de Tammam Salam.Dans un communiqué...

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ILS APPORTENT LEUR SOUTIEN ET DÉNONCE LA SITUATION. CA VAUT CE QUE CA VAUT ? RIEN. DITES MOI, COMBIEN DE RÉFUGIÉS SYRIEN L'ARABIE SAOUDITE A PRIS ? NIENTÉ AUCUN. L'IRAN NON PLUS. AU LIBAN, C'EST LE LIBANAIS QUI EST DEVENU UN RÉFUGIÉ CHEZ LUI.

Gebran Eid

12 h 18, le 16 septembre 2016

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Commentaires (1)

  • ILS APPORTENT LEUR SOUTIEN ET DÉNONCE LA SITUATION. CA VAUT CE QUE CA VAUT ? RIEN. DITES MOI, COMBIEN DE RÉFUGIÉS SYRIEN L'ARABIE SAOUDITE A PRIS ? NIENTÉ AUCUN. L'IRAN NON PLUS. AU LIBAN, C'EST LE LIBANAIS QUI EST DEVENU UN RÉFUGIÉ CHEZ LUI.

    Gebran Eid

    12 h 18, le 16 septembre 2016

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