Le chef de la diplomatie saoudienne, Adel Jubeïr, a évoqué mardi la possible conclusion dans les 24 heures d'un accord de cessez-le-feu en Syrie mais à Washington, le département d'Etat s'est montré beaucoup plus réservé.
Interrogé lors d'un point de presse à Londres sur l'incapacité des Etats-Unis et de la Russie, jusqu'à présent, à s'accorder sur une trêve dans ce pays, M. Jubeir a dit qu'il ne parlerait pas d'un échec mais d'un "work in progress". "La possibilité existe de parvenir à un accord au cours des prochaines 24 heures environ, qui permettra de se rendre compte si (le président syrien) Bachar el-Assad est véritablement prêt à le respecter", a-t-il dit.
La cessation des hostilités négociée par le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov en février dernier a tourné court au bout de quelques semaines, Washington accusant les forces du régime syrien d'avoir violé l'accord.
Le porte-parole du département d'Etat, Mark Toner, a souligné mardi que Washington avait tiré les conséquences de cet échec et ne voulait pas d'un simple cessez-le-feu à Alep, mais d'une "voie claire" vers une cessation des hostilités dans l'ensemble de la Syrie avant d'annoncer un quelconque accord avec Moscou à ce sujet.
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