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« Les agresseurs de l’armée seront sanctionnés », promet Sleiman depuis Ersal

« Si l’armée cesse de remplir son devoir, le prix à payer sera la guerre civile », martèle le président.

Le président de la République et le commandant en chef de l’armée ont effectué une visite-surprise, hier, à Ersal. photo Dalati et Nohra

En visite à Ersal sur les lieux où ont été assassinés mardi trois soldats de l’armée libanaise, le chef de l’État, Michel Sleiman, a assuré hier que « le moment viendra où seront arrêtés et jugés ceux qui ont commis des actes terroristes et agressé l’armée ». « Ils seront sanctionnés », a-t-il promis.
Il a exhorté la troupe « à se mobiliser pour faire face aux défis ». « Ces actes terroristes ne saperont ni la détermination ni le rôle et l’unité de l’armée. Cette dernière jouit du soutien entier du gouvernement et du président de la République, lui-même commandant suprême des forces armées, pour accomplir son devoir », a-t-il dit.


M. Sleiman s’était rendu dans la matinée à la caserne du commandement du régiment frontalier terrestre à Ras Baalbeck, où il a été reçu par le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi. Il s’était ensuite dirigé à Ersal pour inspecter le poste de contrôle où a eu lieu l’attaque criminelle qui a coûté la vie aux trois soldats. Les officiers présents lui ont expliqué en détail les circonstances de l’incident.
« C’est parfois le destin du militaire qui fait son devoir, a-t-il dit, présentant ses condoléances à la troupe. Je ne suis pas seulement venu vous présenter mes condoléances pour la mort des martyrs, mais également pour vous transmettre l’amitié des citoyens et leur confiance dans l’armée qui a pour mission de veiller à l’unité du Liban », a-t-il affirmé à cette occasion.
Et M. Sleiman de poursuivre : « Ce n’est pas la première fois que l’armée est attaquée, mais tant que nous accomplissons notre devoir, nous serons menacés par l’ennemi aux multiples visages, qui a cette fois revêtu le masque terroriste. »


Réitérant sa confiance dans le commandement de l’armée, le président Sleiman a fait part de son soutien à « l’institution militaire ». « Si l’armée cesse de remplir son devoir, le prix à payer sera la guerre civile », a-t-il martelé, après une rencontre avec les officiers. Il a toutefois assuré que « le confessionnalisme n’existe pas au sein de l’armée » et que « l’institution ne sera pas divisée ». « Votre unité protège le Liban », a-t-il lancé aux soldats, leur faisant part de « la confiance aveugle » des citoyens dans l’armée, mais aussi de la confiance que lui-même porte à la troupe, et qui est « illimitée ».


Michel Sleiman s’est enfin exprimé sur la crise syrienne, qu’il a qualifiée de « grand brasier » et de « tragédie ». « Nous sommes toutefois appelés à sauvegarder notre pays et à nous protéger. Si nous sommes capables d’éteindre l’incendie en Syrie, nous le ferons », a-t-il promis.

 

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